Après un premier épisode clairement à destination des plus jeunes et qui a quelque peu mal vieilli, il est temps pour moi de me confronter à Spyro 2 qui, sans bouleverser la formule, apporte avec lui de nombreux petits ajouts bienvenus.



Premièrement, c'est encore plus agréable à regarder. En plus des nombreux petits détails, déjà présents dans le premier opus (du moins dans sa version remaké), Spyro 2 amène son lot de cutscenes : chaque niveau étant introduit puis conclu par une courte cinématique. On perd malheureusement les dragons à sauver et leurs phrases amusantes à découvrir, mais on peut se douter que les développeurs n'auraient pas été aussi inspirés qu'avec le premier épisode s'ils avaient fait ça (et puis c'était en partit le cas plus on s'approchait de la fin du premier jeu de toute façon).

Le jeu s'éloignant de l'univers des dragons, on découvre de nouveaux personnages, notamment Elora (une faune), Chasseur (un guépard) et Professeur (une taupe), qui rentrent parfaitement dans l'univers de la série. Mon cœur va cependant à Ripto, le crapaud antagoniste du jeu qui en plus de supplanter totalement Gnasty Gnorc, le méchant principal du premier opus, aurait très bien pu avoir sa place dans l'univers de Ratchet & Clank. On sent d'ailleurs les prémisses de cette dernière, comme si Spyro 2 était en quelque sorte une ébauche de la série. Les robots pourraient tout droit sortir d'un épisode de Ratchet & Clank qu'on y verrait que du feu, un niveau nous met d'ailleurs en face de duos d'ennemis particuliers : de gros monstres oranges armés de clés à molette et accompagnés d'un robot. Le pire étant tout de même le niveau Métropolis qui, sans être identique à celui du premier Ratchet & Clank, donne l'impression d'avoir dans son écran une esquisse du niveau que l'on traversera trois ans plus tard sur PlayStation 2.



Concernant le gameplay, cette suite apporte avec elle son lot de capacités à débloquer comme le fait de pouvoir nager, grimper ou effectuer une attaque verticale… malheureusement, ces ajouts apportent avec eux un détail que j'ai tendance à ne pas apprécier : les allers-retours. Ainsi, si on vise le 100 %, il faudra obligatoirement refaire certains niveaux avec des capacités que l'on obtient plus tard dans le jeu. Autant, c'est un détail que j'apprécie dans les metroidvania pour des raisons évidentes, autant je trouve ça artificiel dans un jeu linéaire avec des niveaux fractionnés.

Pour continuer sur le gameplay, il est à noter que chaque niveau apporte avec lui son lot de quêtes secondaires, de "mini-jeux", gommant donc le manque de variété que je déplorais dans le premier épisode. Certes, quelques-uns d'entre eux ne sont pas très intéressants et donnent l'impression de grappiller de la durée de vie artificiellement, mais dans l'ensemble ça reste globalement positif, voir très positif.

Au niveau du challenge, c'est un poil moins simple que dans le premier, mais rien de bien difficile à noter cependant… sauf si comme moi vous vous fixez l'objectif de battre Gulp, un boss du jeu, sans prendre de dégâts... et sans savoir qu'une fois le jeu terminé, vous obtenez un pouvoir complétement cheaté qui facilite fortement le combat.

Au fond, le seul défaut qui persiste est sans surprise la caméra, l'éternel fardeau des premiers jeux 3D. Défaut déjà présent dans le premier épisode, mais exacerbé avec cette suite.

Enfin, le titre est plus long que son prédécesseur puisqu'il faut bien compter 8 heures pour le terminer à 100 % (du moins si on se fit à l'horloge interne du titre), contre moins de 6 auparavant.



Bref, agréablement surpris par ce Spyro 2 qui améliore grandement la formule. J'ose espérer que la série suit une sorte de modèle similaire à celui de Crash Bandicoot dans lequel chaque jeu s'améliore par rapport à son prédécesseur.

MacCAM
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le 14 juil. 2022

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