Critique de La Conjugaison pour tous par MacCAM
livre qui serre a rien car je métrise déja bien la lange de moliaire, je le conseille néant moin a ceu qui on dé probléme pour ét crire.
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le 22 mai 2013
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Va falloir m'expliquer 2-3 trucs là ! C'est ça Spyro 3 ? Vraiment ? C'est ça "LE" meilleur jeu de la série ? Ou c'est la Reignited Trilogy qui fout la merde ?
Vous l'avez deviné, je n'ai pas aimé Spyro: Year of the Dragon. Mais pas aimé dans le sens "déçu par rapport à Spyro 2", non ! J'ai trouvé le jeu vraiment mauvais.
Du coup, qu'est-ce qui ne va pas avec ce Spyro 3 ? Je serais tenté de dire "excès". Car ce troisième et derniers opus de la part d'Insomniac Games apporte, tout comme son prédécesseur, de nombreux ajouts, de nouveaux gameplay, de nouveaux mini-jeux... bref, de nouvelles manières de jouer à Spyro. Le problème étant que l'écrasante majorité de ces mini-jeux, de ces "à-côtés", se révèlent inintéressants au possible. En fait, j'ai réellement l'impression que les développeurs se sont juste dits qu'ils allaient remplir à ras-bord leur jeu de contenu, même si c'était pour produire des trucs qui n'ont aucun intérêt, comme s'il fallait faire de la diversification pour faire de la diversification.
Un exemple très concret de ce qui ne va pas concerne les nouveaux personnages, cette fois-ci jouables, prenons-les donc en exemple :
- Sheila, la kangourou. Elle a un gameplay vachement lent, et forcément, vu que c'est une kangourou, elle saute haut. Voilà c'est tout, vous pouvez rentrer chez vous, elle ne possède aucun autre avantage face à Spyro. Elle possède néanmoins deux autres défauts. Premièrement, quand elle se déplace, elle fait un bruit enquiquinant. Ensuite, certains des objets cachés dans ses niveaux sont placés juste au-dessus de la caméra pour embêter le joueur.
- Le Sergent James Byrd, le manchot (et non le pingouin). Le personnage avec le gameplay le plus complet. On peut voler, tirer des roquettes et même bombarder les ennemis d'en haut (ça ne marche qu'une fois sur deux mais l'intention est là). L'un de ses niveaux est raté, mais c'est probablement le personnage qui s'en tire le mieux dans l'ensemble.
- Bentley, le yéti. Il peut taper, renvoyer quelques objets et déplacer quelques éléments du décor. Ce n'est vraiment pas intéressant, mais ses niveaux étant courts (sans doute dû au fait qu'étant plus gros on traverse ses niveaux plus rapidement), finalement ça passe.
- Agent 9, le singe. Le plus intéressant… mais clairement pas au niveau du gameplay puisqu'il ne sait que bêtement tirer (l'un des niveaux nous confie des grenades mais c'est tout). Cependant, on passe du TPS, au rail shooter pour enfin atterrir sur du FPS. On a donc affaire à un truc totalement expérimental. La partie en TPS faisant clairement penser à une ébauche d'une esquisse d'un prototype raté de Ratchet and Clank ; cela dit, c'est fascinant de se rendre compte de l'évolution d'Insomniac concernant le genre en seulement deux ans. La partie FPS, de par son austérité, vous rappellera, d'une manière très abrupte, que les FPS-consoles, encore au début des années 2000, ce n'était pas trop ça. Enfin, la phase en rail shooter s'en tire probablement le mieux, parce que je ne joue jamais au rail shooter et que le genre a peu évolué en plus de 20 ans ? Assurément.
- Sparx, la libellule. Son gameplay se rapproche de celui de Gauntlet (je ne plaisante pas, Ted Price l'a affirmé dans une interview), mais le problème, c'est que la maniabilité de la libellule est ratée. On passe à un rien d'avoir un personnage avec des niveaux un minimum intéressant. Tant pis. C'étaient les plus moches de toute façon.
Bref, je pense que vous l'avez déjà compris via mes piètres tentatives d'humour, mais j'ai bien l'impression que Spyro: Year of the Dragon était un titre expérimental. Sachant qu'il n'allait plus développait d'épisode de la série par la suite, Insomniac a probablement dû profiter de leur tournée d'adieu afin de caser le plus d'idées inexploitées possibles dans le but de se fixer une bonne fois pour toutes ce qui était faisable ou non, ce qu'il préférait développer.
À la limite, je serais tenté de dresser un parallèle avec Sly 2 et (surtout) 3, qui font la même erreur que ce Spyro 3, à savoir celle de nous balancer plein de gameplay différents (mais inintéressants) à la gueule via l'introduction de nombreux personnages… m'enfin, vu que la masse apprécie Sly 3, je ne vais pas trop m'étaler dessus afin de ne pas me faire plus d'ennemis que j'en ai déjà (mais sachez que j'ai raison tout de même au cas où).
Après, les mauvais mini-jeux ne proviennent pas uniquement des nouveaux personnages jouables… hé non ma petite dame ! De nombreux autres sont ratés, pour des raisons diverses et variées bien évidement. Le plus surprenant étant tout de même les erreurs de game design niveau débutant. Par exemple, lors d'une mission nous demandant d'abattre des ennemis via un vaisseau, ce dernier prend la moitié de l'écran et nous empêche donc de voir qui nous tire dessus (et du coup on meurt) ; heureusement, il est possible de faire de l'antijeu et d'abattre l'intégralité des ennemis de l'autre bout de la carte (l'honneur est sauf). On a aussi un niveau avec deux dragons à abattre ; un niveau facile, mais beaucoup trop long puisque les dragons peuvent regagner de la vie : le problème du trop long survient bien trop souvent avec Spyro 3 malheureusement. Enfin, je pourrais citer les niveaux en contre-la-montre, déjà présents lors du premier épisode de la série, sauf que là, on nous indique précisément quel parcours prendre si on veut gagner… et bah du coup on gagne du premier coup quoi.
Mais rassurez-vous ! Je suis quelqu'un de simple. Je porte avant tout ma haine contre un seul truc, à savoir cet objet qui apparait sur la jaquette de la version PlayStation : le skateboard. Mon Dieu c'est quoi ce truc ?! Vous n'aimiez plus les enfants chez Insomniac ?! C'est la faute à la Reignited Trilogy comme je le suggérais déjà plus haut ? Plus sérieusement, à priori oui, la version reignited semble en être la cause si j'en crois différents statuts SensCritique et commentaires présents sur internet. Le problème avec le skateboard c'est qu'il n'y a justement que des problèmes avec. Je veux bien admettre qu'il ne faille pas attendre de Spyro un moteur physique poussé, mais je pense qu'on est quand même en droit d'en attendre un minimum de la part du titre, non ? Une fois sur deux (et je ne déconne pas, je parle vraiment d'une fois sur deux), quand on fait une figure, le moteur physique s'emballe et Spyro se retrouve dans une position physiquement impossible… et du coup, on se casse les dents à l'atterrissage vu que c'est impossible de se rattraper. On se retrouve donc face à un jeu de skate dans lequel il faut éviter de faire des figures. On dirait une mauvaise blague franchement. Si quelqu'un m'avait fait jouer à ça quand j'étais gosse, je pense que j'aurais préféré me faire taper à la place (en tout cas, je me suis sérieusement fait la réflexion, et mon moi d'aujourd'hui préférerait se faire taper que de rejouer à ce truc). Il faut le voir pour y croire quand même. On se retrouve face à des circuits dans lesquels Spyro stagne à la verticale ou peut s'arrêter d'un coup, comme ça, au moment de l'atterrissage sans aucune raison. Pendant un moment, je pensais même que le problème venait de ma manette, mais en fait non, j'ai testé au clavier et avec une autre manette : même résultat (si quelqu'un affirme que ça provient de mon matos alors je lui intime l'ordonne de me donner de l'argent pour que j'en rachète).
Au moins, on conserve les capacités débloquées dans Spyro 2 (nage, grimpe, attaque verticale). Pendant un moment, j'ai cru qu'ils allaient nous faire une God of War en nous faisant perdre tous nos pouvoirs, mais finalement ça va. Ouf ! Aussi, les nouveaux décors sont sympas. Rien à dire de ce côté-là, on reste dans la veine du 2, il y a de la variété. Par contre, le level design est clairement moins inspiré. Déjà, on perd le côté "hub" du second épisode : les niveaux de Year of the Dragon ont plus tendance à ressembler à des sortes de circuits, de boucles, les rendant moins intéressants à retraverser. Mais le véritable problème, c'est qu'ils sont surtout beaucoup trop grands et trop longs. On a l'impression que les développeurs se sont bêtement dits "plus c'est long mieux c'est", et je ne dis pas ça parce que je suis complexé par quoi que ce soit, mais c'est faux ! Archi-faux ! Plus sérieusement, ce choix a obligé les développeurs à caser de nombreuses quêtes secondaires dans des zones à part, hors du niveau dans lequel on se trouve au moment où nous traversons ladite zone : du coup ça casse le rythme et donne, encore une fois, moins de plaisir à les retraverser (parce que c'est toujours chiant de passer d'une zone à une autre et de se taper un chargement). En plus, concernant ce dernier point, les développeurs ont conservé (et même exacerbés) ce défaut du 2 qui était de nous obliger à retraverser certains niveaux pour le 100 %, notamment après avoir débloqué certains personnages spécifiques.
Au niveau de la difficulté, c'est globalement plus simple, mais moins juste que le 2. À de nombreuses reprises, on a affaire à des sauts un peu bâtards qu'on peut facilement rater si on ne saute pas au dernier moment : ça rend le tout plus frustrant qu'autre chose. En outre, j'ai plus eu l'impression de perdre à cause de conneries à la con que parce que c'était réellement dur. Le titre original avait une difficulté adaptative, un système nommé ACT (Active Tuning Challenge) ; franchement, je n'ai pas l'impression qu'ils ont conservés ce système avec ce remake. Dans l'ensemble, on dirait que les développeurs ont surtout tentés de grappiller de la durée de vie où ils le pouvaient : personnages secondaires lents, sauts millimétrés, niveaux plus longs à traverser, mini-jeux plus lents… du coup, on se retrouve sans aucune surprise face au jeu le plus long de la trilogie : comptez bien 11 heures pour le terminer (si on se fie à l'horloge interne du titre).
Sinon, on perd les cinématiques d'intro et d'outros de niveaux présentes dans Spyro 2. Dommage, c'était sympa à voir. On redécouvre la logique des dragons à retrouver, mais vu qu'il s'agit de bébé dragons, ils se ressemblent tous et n'ont rien à dire, donc on finit très vite par en avoir rien à faire. Reste la sorcière, l'antagoniste principale de cet épisode. Je l'aime bien parce qu'elle me fait penser à King K. Rool, bien qu'elle se révèle clairement moins marquante que Ripto, le grand méchant du précédent épisode.
Dans l'interview que j'ai déjà cité plus haut, on apprend que les développeurs se sont inspirés de Tony Hawk, Doom, Scramble, Gauntlet, Goldeneye, Robotron, Virtua Cop, Mario Kart, Crash Bandicoot, Ready to Rumble, Mario 64, Rampage, Tomates, Salades, Oignons, Sauce Samouraï (et encore il ne cite pas tout). J'ai l'impression qu'un jour, un développeur d'Insomniac est arrivé au taf' avec tous ces jeux et a dit : "Voilà les jeux que j'aime, on devrait faire pareil"... et bah du coup ils ont fait pareil… mais en moins bien forcément. Et du coup, on a l'impression de jouer à plein de prototypes nuls quand on joue à Spyro 3. Et du coup, tout ceci fait de Spyro 3 un jeu ayant très mal vieilli, reprenant des gameplay trouvés à droite à gauche sans tenter d'apporter sa sauce (samouraï justement), le rendant peut-être sympathique pour l'époque, mais incroyablement plat pour quelconque joueur d'aujourd'hui qui a eu affaire à de bien meilleures expériences.
Dommage de voir la trilogie se conclure là-dessus.
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Créée
le 19 juil. 2022
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