Normalement je devais faire le test d'Arm Joe. Ça aurait eu un semblant d’intérêt : Victor Hugo, la baston, tout ça. Mais pas moyen de lancer le jeu. Du coup je dois me taper un clone insipide de Street Fighter II du futur, et je suis beaucoup moins jouasse - vraiment, il n'y a pas grand chose à dire d'autant que ça n'est pas catastrophique. C'est juste mauvais.
Développé et publié par Irem (connu notamment pour R-Type, un shmup horizontal dont le portage sur Atari 520ST m'a fait découvrir le genre) en 1993 (soit selon wikipédia en plein pendant la période de déclin de la société, coïncidence…) Superior Soldiers n'a de supérieur que le nom, faisant grosso-modo ce que fait SF2 en moins bien. Il y a un stage correctement réalisé et une seule musique audible, le charadesign est dégueu et l'animation toute pourrie.
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Je peux partir ?
Bon, pour entrer davantage dans les détails du gameplay, on peut tout de même en retenir un élément participant à dynamiser un jeu naturellement lent, qu'est le dash / dash attack et... et c'est tout. Sincèrement.
Tout le reste est d'une relative pauvreté, et le mind game se résume au final à peu de choses. Si les malheurs de la vie font que vous vous retrouvez à y jouer plus que moi, vous pourrez dire si je me trompe, mais je crois pas qu'il y a possibilité de décocher un overhead au sol, enfin bref... c'est choppe ou pas choppe (option select OFC), et tu restes par terre, à zoner aux mid/lights, dont la portée suffit à faire le taf. On notera tout de même la possibilité de cancels L/L/ norm/spe (en tout cas pour ce qui est des shotos like), et de bourrer dragon dans les links, tout l’intérêt du jeu résidant dans le fait de savoir si le dragon va sortir ou pas. (maniabilité crasseuse)
Pour ce qui est du cast, il est composé de 7 persos, dont un Ryu / cap'tain commando (Starsaber), une Chun-li (Arabian Moon), le Blanka (Godz... Reptilian) MAIS AUSSI un pokémon type nul ! (Satinsect) Cracheurs de feu, montreurs d'ours… C'est de la merde.
C'est de la merde ! Mais il faut aller vers les choses, toujours dans une perspective d'ouverture et... c'est bon cette fois je me casse.