New Link To The Past
L'analogie avec la série Mario est aisée, tant la démarche semble similaire au premier abord : A Link Between Worlds, c'est le jeu d'apparence un peu paresseuse, qui veut jouer sur la fibre...
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le 12 janv. 2014
32 j'aime
7
Jeu de Nintendo EAD, Monolith Software, SRD et Nintendo (2013 • Nintendo 3DS)
A sa sortie, A Link Between Worlds m'a laissée dans l'indifférence la plus totale. Premièrement, chez Nintendo ils avaient réussi une fois encore à ne pas être très clairs sur ce à quoi on devait s'attendre: s'agissait il d'un reboot? D'un remake? D'une suite? D'un nouveau jeu très largement inspiré de A Link to the Past? En ce qui me concerne je n'y ai rien pigé. En plus ça m'avait l'air de quelque chose d'assez bas de gamme et j'avais d'autres priorités vidéoludiques donc j'ai laissé tomber. J'ai finalement décidé de me le prendre car je n'ai pas touché à un Zelda original depuis Phantom Hourglass (et l'opus Wii U n'est visiblement pas pour tout de suite) et puis il était en soldes donc pourquoi pas.Bref, tout ça pour dire que je n'avais pas vraiment d'attentes en ce qui concerne A Link Between Worlds, à part quelques heures de fun sans prise de tête.
Eh bien j'ai été agréablement surprise. Je ne dis pas que c'est un jeu exceptionnel, loin de là, mais il a largement dépassé mes attentes.
Ca commençait pourtant assez mal, avec tous les clichés habituels des Zelda. Link qui est un pauvre gars paumé se retrouve par un étrange concours de circonstances à sauver le monde, un méchant très méchant veut faire des trucs de méchants, il faut aller sauver les sages dans des donjons (heu, spoil?), blablablaaaa...Mais finalement, l'histoire se révèle assez sympathique, avec un retournement de situation final plutôt bien vu (même si c'était gros comme une maison).
Au niveau du gameplay on trouve pas mal de touches d'originalité avec notamment le fameux pouvoir de se transformer en peinture. C'est original et ça ouvre des possibilités assez intéressantes. Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est que A Link Between Worlds casse le cycle habituel de "aller dans un donjon > chopper un objet > utiliser le même objet sur le boss > ne plus jamais utiliser le dit objet". Ici, on peut avoir tous les objets dès le début du jeu grâce à Ravio, un mec déguisé en lapin qui squatte votre maison, qui vous les loue puis vous les vend. Le problème avec ça c'est que du coup les combats de boss consistent généralement à bourriner avec l'épée et il y a des objets qu'on n'utilise jamais (le boomerang?). Mais ça change donc j'ai plutôt apprécié. Enfin le jeu est excessivement facile, ce qui sera peut-être un petit bémol pour certains, mais en ce qui me concerne c'est ce à quoi je m'attendais et je ne joue pas à un Zelda pour le challenge, donc ça m'est égal.
Sinon les musiques sont jolies et les graphismes sont sympathiques, mais ça plus. Avec la 3D, j'ai souvent eu du mal à distinguer si des choses étaient sur le même plan ou non.
Conclusion: un jeu qui fait son taf, avec quelques bonnes surprises, mais sans plus pour ma part. J'ai passé un bon moment et je l'ai terminé d'une traite, mais ça ne va pas forcément beaucoup me marquer. Cependant je le conseille sans hésiter aux fans de Zelda qui n'y auraient pas encore touché car cela reste un bon jeu et ça fait du bien d'avoir autre chose que des portages HD de temps en temps.
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Créée
le 12 févr. 2016
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