WRC 9 par Romain Glbt

Le contexte m'a rendu un peu amoureux de ce WRC 9, au-delà peut-être de toute notion d'objectivité. Déjà, c'est mon premier WRC depuis des épisodes PS2. Je ne suis donc pas concerné par les critiques émises sur le fait que WRC 9 ressemble (trop) au précédent. De plus, WRC 9 est tout comme ma première "simulation" au volant.

Contrairement à F1 2019 dont la prise en main est immédiate avec un TMX Pro, j'ai eu des difficultés à trouver les sensations sur WRC 9. Finalement, j'ai trouvé mon bonheur avec les réglages de briankoponen (ceux de console-racing.com font aussi l'affaire). Et là, j'ai découvert des sensations de gaming toutes nouvelles, des sensations incroyables... Quel plaisir.

WRC 9 est une simulation qui s'adapte aussi bien à un débutant qu'à un joueur confirmé, en étant permissif sans trop l'être sur nos erreurs et par une difficulté plutôt bien modulable. WRC 9 a d'ailleurs de bonnes idées : un mode "Test Area" en environnement libre qui permet de se tester au volant et se familiariser avec la conduite. Ça m'a bien été utile. Il y'a également un mode "Défis" qui permet de s'amuser sur des distances bien plus courtes que des spéciales, pas mal pour trouver la confiance sans se prendre la tête, ou tout simplement pour des courtes sessions de jeu.

Pour le mode de jeu principal, la "Carrière", on a quelque chose d'assez complet où nous devrons gravir les échelons de la WRC en gérant notre équipe, la R&D et notre calendrier entre rallyes, courses historiques, essais constructeurs. C'est pas révolutionnaire mais c'est ni plus ni moins ce dont on a besoin (même si je m'éclate autant sur des saisons classiques). Et c'est bien mieux que la majorité des carrières insipides des autres jeux de course où se succèdent simplement des épreuves sans grand sens (les Forza, Dirt, Wreckfest, etc). Sur les modes de jeu, WRC 9 fait donc très bien le taff'. Cela ne m'empêche pas d'y trouver quelques défauts : je me familiarise bien mal aux courses historiques avec des véhicules anciens à la conduite bien plus fastidieuse. Il va me falloir du temps. Selon les rallyes, la difficulté de l'IA peut sinon se montrer bien inégale. On peut se balader sur certains tout en faisant des fautes, et se faire balader sur d'autres en pensant être meilleur. L'équilibre n'est pas terrible.

Pour les autres reproches toujours mineurs, les replays sur Dirt Rally 2.0 sont de l'art, c'est ce qui me manque le plus même si ceux de WRC 9 sont tout à fait correct (question de goût ?). Pour la technique, malgré une sortie en septembre 2020 WRC 9 ne bénéficie pas d'une véritable optimisation sur les consoles next-gen. Il y'a encore un peu d'aliasing et plus dérangeant un clipping clairement visible sur certains rallyes qu'on ne voit nulle part ailleurs en 2021 sur Xbox Series X. Le prochain WRC ne pourra plus se le permettre. Mais en attendant, WRC 9 est une porte d'entrée mémorable (et à petit prix) vers la course automobile au volant d'un Thrustmaster TMX Pro.