Soyons honnêtes, le scénario de "A Way Out" n'est pas un film d'auteur. C'est une ode, assumée et ironique par certains côtés aux films de gangsters des années 70'.
comme le montre les dialogues moqueur des personnages qui se déclenchent au moment où le joueur réalise une action incongrue (plongeon dans une piscine en pleine fusillade ).
Le défaut de scénario qui semble tenir a cœur à Gamekult, dont la critique est passée totalement à côté de l'aspect ironique du jeu, est en réalité une force certaine.
A Way Out est tout simplement révolutionnaire avec son split-screen dynamique, ses angles de caméras sublimes et sa bande son discrete mais efficace.
Ce fameux écran scindé peut effrayer dans les premiers instants,
"quel gâchis de voir mon 27' 4K coupé en deux",
en réalité quelques minutes de jeu suffissent à faire oublier cette particularité qui devient indispensable dans le gameplay et extrêmement agréable dans la narration et l'esthétique léchée du jeu (très beaux effets de lumières).
Du début à la fin vous vous surprendrez à rire et à crier
"JEEEE te vois t'es à ma droite, regarde, regarde je suis juste là"
. D'ailleurs d'épiques et ironiques phases de ralentis viendront renforcer cet aspect.
Peut-être que nos chers critiques n'ont pas apprécié le moment, certe court (7/9h de jeu) parce qu'ils ne jouaient tout simplement pas avec LA bonne personne, celle avec qui une bromance incroyablement drôle et touchante peut voir le jour.
Peut-être aussi sont-ils passés à côtés des innombrables éléments du décors qui se révelent être jouables, ajoutant partout des petites intéractions hors scénario qui amuseront tout les duos. N'hésitez pas vous asseoir sur un rocher, en regardant le coucher de soleil dans une bromance inimitée et inimitable alors que vous êtes tout juste évadés de prison.
Une chose est certaine, les deux amis, couple, cousins qui y joueront ensemble y prendront un plaisir fou, et passerons surement un autre moment intense pour se remettre de l'incroyable twist final.