Après ma longue escapade dans l'ère 8-Bit avec la Nintendo, la suite logique ne pouvait être que sa grande sœur, la SUPER Nintendo. Ne restait alors qu'à jeter mon dévolu sur le premier jeu auquel j'allais jouer et qui allait ainsi inscrire dans ma mémoire mon entrée dans l'ère 16-Bit. Je ère alors dans mes vieux souvenirs et mes premières expériences videoludiques, et même si j'ai surtout démarré avec la PlayStation 2, je me rappelle d'un ami ayant la Super Nintendo qui me faisait jouer à un jeu Disney que j'adorais.
Vous l'aurez compris, ce jeu, c'était Aladdin.
Et alors que je démarre dans le souk de Aggrabah, je me rends compte à quel point j'ai pu manqué une ère clé et charnière dans l'histoire des jeux vidéos, et à quel point la transition avec la NES est sans pareille. Tout est bien plus fluide, les animations de Aladdin sont dynamiques et intuitives, les musiques Disney résonnent en harmonie avec mes souvenirs de ponçage de la K7 Aladdin quand j'avais 6 ans, la difficulté n'est pas indécente, et il s'offre même des niveaux visuellement ouf comme celui de la lampe du génie...
Tout paraît intact comme le jour où j'ai quitté la chambre de mon ami, avec le plaisir de jouer à un jeu Disney, mais surtout à un jeu de la génération Super NES. Si le jeu se finit vite, on ne gâche pas son plaisir de pouvoir enfin finir un jeu sans mourir un nombre incalculable de fois, et de finir avec des larmes de joie plutôt que de douleur.
Un grand moment de jeu pour moi.