Et pourtant, il semblait prometteur celui-là. Adapté pour la Vita, utilisant ses fonctions inutiles, contrôle d'un personnage féminin, tout semblait être parfait. Et bien en fait, y'a pas grand chose qui le soit.
L'histoire, très rapidement, nous fait prendre le contrôle d'Aveline de Grandpré, fille d'un esclave et d'un riche personnage, qui libérera Jeanne (la mère) de son statut d'esclave, mais ne pourra pas afficher son grand amour à tous. Une autre femme se mariera à sa place, Madeleine, qui élèvera Aveline comme sa fille après la disparation soudaine de Jeanne. Aveline, devenue Assassin grâce à l'aide de son Mentor, Agaté et de son ami Gérald, feront tout pour aider les esclaves de la Louisiane et défaire les plans des Templiers. Si elle reste assez classique, l'histoire de cet opus est plutôt assez sympas à suivre, même si tout est survolé (un défaut récurrent depuis AC : Revelations...), on apprécie Aveline tout de même et les quelques rebondissements qui interviennent durant l'aventure.
Je ne m'attarderais pas sur le gameplay, qui reste le même que celui des consoles de salon, en moins bien, encore plus imprécis et bugué dans les sauts et quelques features merdique (le fouet). Les lieux sont, quant à eux, inintéressants. De plus, Ubisoft, comme c'est souvent le cas, surexploite les features des consoles. La Vita ne fait pas exception, et on se retrouve à utiliser le tactile pour tout et rien (voler, un calvaire, choix des armes, map en grand, ouverture de courrier en jeu (lol)), pagayer un canoë (horrible)). Mais plus encore, Ubisoft nous donne l'opportunité d'utiliser l'appareil photo de la Vita (je ne savais même pas qu'il y en avait un honnêtement tellement j'en ai rien à faire des features de ce genre sur une console) en nous demandant d'orienter l'appareil photo arrière face à une lumière vive, puis, une fois cette lumière captée (et croyez moi, c'est pas de la tarte tellement tu piges pas quelle lumière il veut, même quand il y en a, ça marche pas, une vraie merde), vous devez faire tourner un truc sur l'écran tactile afin d'en capter une deuxième. Et quand vous ne voyez même pas votre écran du devant à cause de l'orientation de votre Vita, c'est une vraie plaie de résoudre cette énigme.
Une utilisation merdique de la Vita, je vous le dis, et en plus d'une utilité très discutable. Quant au reste, rien de vraiment bien folichon. On a une OST fort intéressante (très RPG je trouve), de joli graphisme, des quêtes inintéressantes, une rencontre avec Connor très expéditive, quelques scènes plutôt cool mais Assassin's Creed III : Liberation s'avère un (nouvel) échec pour Ubisoft pour sa série sur console portable. Oubliable.