Alors oui, évidemment, le jeu est beau, très beau, et c'est ce qui pousse à continuer le jeu: découvrir de nouveaux environnements, monter sur de nouveau points d'observations et d'ubisofté tous les lieux de la map.
Mais pour le reste, fichtre que c'est mauvais. Les missions missions secondaires sont au mieux oubliables, au pire insupportable ( mis à part peut être la mission
de la mort de la petite fille qui surprend au milieu de toutes ces missions insipides
) .
Mais le pire, c'est le scénario principale. Le jeu se veut etre un mélange entre The Witcher 3 et les Assassin's Creed pré-Unity. Mais ce qu'il oublie, c'est que ces jeux étaient portés par leur scénarios. Ici, dès que je m'engageait dans une mission principale,ma plus grande pensée était: "Diantre que c'est mauvais, vite libérez moi que je puisse retourner chercher des coffres inutiles dans un tanière de hyène".
Le plus dommage étant le manque de développement de tous les antagonistes. Pour chacun d'entre eux on passe notre temps à s'entendre faire répéter par les PNJ et Bayek " Olalah il est vraiment pô gentil", puis on le rencontre, il dit trois phrases qui peuvent donner envie de plus connaitre, puis on le tue. C'est tout. Pas de développement de leurs motivations. On le tue puis on va en tuer un autre de la même manière. Le summum de cette non-écriture étant atteint avec Flavius, qui faute de mieux doit servir de "boss final" au jeux du côté de Bayek.
Je vais accélérer un peu sinon ma critique va faire 8 pages: Bayek est un personnage transparent défini par "il é genti mé il veu se vengé", il y a des cinématiques de l'histoire avec des personnages secondaires qu'on peut ne pas avoir rencontrer dans le jeux et qui n'ont donc rien à faire là, la mission Final Fantasy sors totalement de l'ambiance du jeu, les passages avec Ceux-qui-étaient-là-avant sont chiants à mourir, les PNJ égyptiens n'ont que trois samples de voix différents et le présent est aussi inintéressant et inutile que d'habitude malgré l'apparition de William Miles dans la dernière scène.
Et enfin cette fin. Cette fin censé être rempli de révélations sur les origines des assassins n'est au final qu'un pétard mouillé de plus. Aya quitte Bayek sens aucune raison, le logo des assassins s'avère n’être que
la trace d'un coquillage dans le sable
, au nom du fan service
Aya dit "requiescat in pace" à César après l'avoir assassiné, "olala c'est comme avec Ezio incroyable"
(clin d'oeil appuyé par la musique, une sympathique fusion entre le thème de AC Origins et Venice rooftops, le morceau emblématique de AC II repris pour le thème de Rogue), Bayek qui dit qu'ils doivent oeuvré dans l'ombre ceux qui le méritent (après avoir tué 2903 personnes au cours du jeu) et les 2 héros qui parlent d'un "credo" jamais défini.
En résumé, si il n’était pas aussi beau et avait un gameplay moins agréable, cet AC Origins serait largement le pire de la licence.