Qu'il est fatigué Ezio ! Le joueur aussi d'ailleurs. Amis du troisième âge, bonjour : ce n'est pas un, mais deux croulants que nous avons l'honneur de diriger ici, j'ai nommé Ezio Auditore, de plus en plus gonflant avec l'âge, et Altaïr, jeune héros du premier volet, que nous suivons jusqu'à ses, disons, cent ans...
Les défauts s'accumulent dans ce quatrième opus, à commencer par la refonte graphique du personnage principal (qui ressemble maintenant à Niko Belic de GTA IV) ainsi que des différents symboles (barre de vie, notoriété, armes, points sur la carte...). Il faudrait qu'on m'explique l'utilité d'un tel changement pour dernier épisode d'Ezio.
La liste continue avec un scénario décousu et inintéressant (une mission consistera à cueillir des tulipes...), des flashbacks avec Altaïr ratés, des séquences de tower defense foireuses et des graphismes datés.
De plus, le joueur qui n'aura pas suivi l'histoire du sujet 16 à 100% sera perdu dans un scénario complexe, sans introduction ni aide pour les non-initiés.
Alors pourquoi 5 ? Parce que le jeu possède les qualités de base d'un AC, malgré un terrain de jeu (Constantinople) bien monotone et labyrinthique.