Dernier jeu avec notre cher Ezio Auditore devenu enfin le maître absolu de son domaine. Vagabondant partout tel un ermite en quête du savoir secret, il atterrit à Constantinople en suivant les traces du premier grand nom des assassins : Altair.
Mais première chose qui vient à l’écran, c’est Desmond. Et Desmond j’en ai un peu marre de son histoire qui est inintéressante depuis le premier jeu et dans Revelations à part le fait qu’il change de tête et qu’on le reconnaît plus du tout, on le voit coincé dans l’animus et c’est chiant pour le peu qu’on en voit. Ezio à une histoire intéressante, une bonne évolution et les moments avec lui proposent de très bons passages en général depuis AC2. Fragmenter les Assassin’s Creed de passages moins bien que la moyenne en suivant son descendant actuel cassent le rythme et nous sortent de l’ambiance, mais Ubisoft a apprit un peu parce que je le répète, ces moments sont peu nombreux, mais présent quand même.
Donc, Constantinople ! Plus d’Italie et plus d’accent Italiano dans les dialogues même si Ezio désormais vieil homme garde ses habitudes. Nouveau pays, nouvelle culture, nouvelle architecture, nouveau paysage = des screen à foison. Oui, le jeu est propre et je mentirais si je disais que je ne l’ai pas trouvé beau. La ville est charmante et c’est agréable de s’y promener. Le scénario nous emmène tout naturellement dans divers coins, assez pour découvrir l’unique ville de ce Revelations.
Mais le scénario est la seule vraie chose à faire dans ce jeu. Les annexes ? Inexistantes. En fait, j’ai trouvé les missions principales vraiment variées. Évidemment on garde toujours la même recette, c’est à dire suivre des gens, assassiner telle ou telle personne... un quotidien et un credo d’assassin qui nous suit depuis le premier jeu de la licence. Mais là où j’ai trouvé le jeu intéressant, c’est que le côté « annexe » se mélange avec les enjeux du scénario. La ligne directrice est la quête de savoir d’Ezio à Constantinople, mais une fois dedans il est mêlé à des complots politiques et entre deux missions en rapports avec le prince et son entourage de la haute sphère, on fait une chasse aux indices sur Altair avec beaucoup de phases de plateformes plutôt sympathiques et... des flashbacks dans la peau d’Altair !
Durant mes 15h environ de jeu, j’ai justement préféré ces passages la qui mettent la lumière sur le « après Assassin’s Creed 1 » et je parle pas de Desmond, mais bien de la suite de l’histoire d’Altair directement après les événements avec la pomme à Masyaf. Et de la même manière qu’Ezio sur trois jeux, on voit Altair d’années en années en avançant dans les séquences de Revelations, devenir vieux, prendre sa revanche, cacher ses secrets, sa descendance, la fin de son histoire... et ouais j’ai trouvé ça vachement cool de jouer Ezio qui poursuit ses traces. Passer du jeune Ezio insolant de AC2 au vieux Ezio devant les réponses qu’il a tant cherché, c’est plutôt cool.
Je parle surtout de l'histoire et sa composition parce que le gameplay est le même que les jeux précédents avec une roue des armes moins ergonomiques et l'ajout d'un crochet à la main droite pour une grimpette plus fluide. Mais bon, pas besoin de s'étaler dessus. Vous pouvez trouver mes critiques des précédents AC qui en parlent un peu plus.
Je l'ai beaucoup moins apprécié que AC2 et Brotherhood, parce qu'en soit ce jeu n'apporte pas grand chose d'utile et qu'il n'est pas plus amusant que ses grands frères. Ezio va de paire avec l'Italie et même si j'ai aimé ce changement d'ambiance, il manquait quelque chose, un personnage intéressant qui donnerait envie d'en connaître plus sur ce nouveau pays qu'on ne fait que survoler au final. La conclusion de ce personnage est bonne et rend presque nostalgique, mais personnellement j'ai + hâte de découvrir les autres époques et les prochains personnages des autres jeux.
Trois fois Ezio, ça fait beaucoup.