Une friandise pour otakus
Par Martin Lefebvre
Le critique de jeu vidéo passe peut-être de longues heures dans son canapé, il ne lui arrive pas moins de faire d’étranges voyages, et de goûter de drôles de spécialités locales. C’est un peu ce qui est arrivé à votre correspondant avec l’étonnante mixture d’Atelier Escha & Logy.
La série de Gust a beau avoir plus de quinze ans pour à peu près autant d’épisodes, elle n’en demeure pas moins déconcertante pour le néophyte, qui ne saisit pas très bien au premier abord ce qu’on lui demande de goûter. Escha et Logy sont deux alchimistes débutants, engagés par la municipalité pour résoudre tous les problèmes locaux : un moulin en panne, une recrudescence de la délinquance dans les ruines, un puits à sec ? Pas de problème, il y a une recette pour cela. Chaque chapitre propose aux personnages une série de tâches en temps limité, au joueur d’optimiser ses actions pour remplir, outre la mission principale plutôt facile d’accès, un maximum d’objectifs secondaires. Rien de très étonnant de ce côté. Mais le gameplay est une drôle de mixture : une pincée d’exploration, une bonne dose de combats façon jRPG classique, des dialogues à la visual novel, et une bonne rasade de gestion des ressources. Le cœur du jeu est le système de confection alchimique à tiroirs, qui demande au joueur de jongler avec les recettes, les ingrédients, les pouvoirs… On s’y perd, on s’y retrouve, on filtre, on mixe des pommes avec de la ferraille, on malaxe des bouts de monstre avec des fleurs des bois, et on est tout fier du résultat : une épée, une potion, une bombe ou un pantalon… (...)
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