L'OVNI videoludique de 2025 ?

Spider velvet saison 10 let's go. Et pour cette première critique de l'an 2025, nous nous intéressons à Atomfall, un bien étrange ovni videoludique qui est sorti chez nous le 27 mars 2025.

Je pensais au départ avoir une sorte de clone en moins bien fait de Bioshock, fallout avec des aspects survival. Lorgnant du côté d'influences telles que "The weather man" ou encore "the village" vous vous réveillez dans un bunker amnésique dans une bourgade perdue d'Angleterre, dans les années 60 un poil steampunk.

Vous sortez de votre bunker et une mystérieuse voix téléphonique dans une fameuse cabine rouge vous enjoint de tuer "Oberon" et de trouver un certain "échangeur" pour le faire. Et puis voilà.

Non vous ne rêvez pas. Le jeu ne vous donne aucune indication de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Le jeu va parfois vous dire les éléments basiques tel que le crafting, les commandes, le tutoriel mais c'est tout. Pas de fast travel, tout doit être fait... à pieds.

Atomfall prend un grand risque, qui lui sera préjudiciable pour une grande partie des joueurs (ça a failli m'arriver) de dire un "demerde toi" au joueur, je ne t'explique rien. Et au début clairement je me suis dis que le jeu était pourri. Les affrontements avec les hors la loi qu'on croise dans les Landes anglaises étaient catastrophiques.

Et puis je suis arrivé au village, le seul hub central du jeu. Sous quarantaine, avec une loi martiale, j'ai commencé à me rendre compte que le jeu n'était peut être pas vraiment un shooter.

Approfondissement du lore, possibilités d'actions assez larges en jouant sur plusieurs tableaux, pour les différents NPC qu'on croise dans le jeu, je me suis surpris a faire des objectifs dans l'ordre que je voulais, et se faisant l'objectif que je faisais m'en dévoile plus sur le jeu et sur ce qui se passait.

Je trouve plus d'armes, je comprend que le combat est pas toujours souhaitable qu'il est évitable,je trouve des stimulants permettant d'apprendre des compétences qui se débloquent en faisant du troc avec des NPC ou via des explorations de bunker, et je me suis surpris à passer 15 heures sur le titre, avec un jeu dans le jeu lorsqu'on arrive à l'échangeur.

Mon regret ? Le jeu est plein de bugs j'ai pas pu faire la fin que je souhaitais, l'IA est aux fraises et le jeu, sous son air de " il faut pas utiliser la violence", s'il proposait des mécaniques d'infiltrations suffisamment poussée, qui permettent le choix entre le kill et no kill comme un deus ex ou un dishonored, ferait sens.

Le jeu est plein de potentiel. C'est vraiment un bon exemple de liberté videoludique moderne avec une histoire intéressante, efficace et un univers suffisamment crédible et pas trop ouvert, avec des zones interconnectees, qui fait plaisir à jouer aujourd'hui parce, bordel, j'ai eu enfin l'impression de jouer à quelque chose de différent, sans fast travel, sans indication, au fond juste le joueur et sa manette.