Copen & Gunvolt
Histoire/Scénario : Ce jeu démarre quelques mois après la fin du premier opus, on retrouve une histoire très similaire. Dans cet univers, des individus nommés Adeptes, sont des êtres dotés de...
le 27 sept. 2021
Suite de mon coup de coeur de l'année 2015, Azure Striker Gunvolt 2 devait transformer l'essai et montrer à tous que la première licence créée à 100% par Inti Creates était une franchise pouvant durer. Bilan des courses ?
ASG2 commence quelques mois après la fin d'ASG. Une mystérieuse organisation nommée Eden et composée d'Adeptes (en gros, des personnes avec des super-pouvoirs) renait des cendres de Sumeragi, l'organisation du premier opus, avec le même objectif : détruire l'humanité et créer un monde uniquement composé d'Adeptes.
Gunvolt, l'Adepte héros du premier opus désormais à la tête d'une milice anti-méchants, est pas très jouasse et décide d'aller botter le fion de ces cinglés. Malheureusement son ange-gardien Joule se fait diviser en 8 morceaux dont 7 sont récupérés par Eden, raison de plus pour les traquer.
De son côté, Copen l'ennemi/rival de Gunvolt recherche sa soeur disparue, assisté par une IA qu'il a créé entre-temps. Et si au passage il peut trouver un moyen d'éliminer tous les Adeptes, ça fera d'une pierre deux coups.
Ce scénario est le prétexte du jeu pour nous proposer deux campagnes centrées sur chacun des personnages. Si Gunvolt se joue comme dans la préquelle, Copen a un gameplay plus aérien et ne peut locker qu'une seule cible à la fois. Assez déconcertant à prendre en main, on se fait vite à son gameplay, et personnellement je l'ai au final trouvé plus agréable à jouer que Gunvolt : plus rapide, plus souple, plus puissant...plus foufou quoi.
D'ailleurs, niveau gameplay rien à dire, les personnages se contrôlent au doigt et à l'oeil, l'action est toujours fluide malgré les nombreuses explosions. L'affrontement contre l'avant-dernier boss est un exemple de fluidité : malgré des projectiles dans tous les sens, une gravité inversée et un système de miroirs, on ne remarque aucune baisse de FPS.
Pour finir avec le gameplay, le combat contre le dernier Boss (avec Gunvolt) incorpore une idée de gameplay absolument formidable, mais finalement logique quand on sait que la série est basée sur le concept de chansons. Mais je n'en dirai pas plus, à vous d'aller constater par vous-même. ;)
Le contre-coup de cette décision de mettre 2 personnages, c'est que le jeu est beaucoup plus court que son prédécesseur : chacun ne parcourt que 9 niveaux, dont 4 en commun pour les deux héros. A titre de comparaison, ASG comportait 12 niveaux.
De plus, j'ai trouvé le jeu beaucoup plus simple que son prédécesseur. C'est peut-être dû à ma plus grande maîtrise du jeu, mais j'ai terminé la campagne de Gunvolt sans mourir une seule fois (sauf contre le true final boss) et celle de Copen en ne mourant qu'une seule fois (une chute dans un trou bêtement placé). Au final, j'ai terminé le jeu en 6h en ligne droite contre une dizaine pour ASG.
En revanche, les niveaux sont toujours aussi bien travaillés, certains se payent même le luxe d'inclure des gimmicks inédits. Ainsi, dans le niveau d'eau, il vous faudra éviter d'utiliser vos pouvoirs électriques en eau profonde tandis que le niveau du cyberespace vous proposera des trous qui vont feront remonter en eau de l'écran. Trouver tous les secrets de chaque niveau vous assurera également quelques heures de jeu en plus.
Avant de revenir sur l'histoire, un petit mot sur les graphismes toujours aussi magnifiques et l'OST léchée, qui propose d'ailleurs plus de morceaux chantés qu'auparavant (sans doute dus à la présence de 2 chanteuses cette fois). Un pur plaisir pour les oreilles qui arrive largement à vous faire oublier les quelques défauts du titre.
ASG2 a tenté de creuser un peu plus les personnalités des différents personnages. Que ce soient le protagonistes désormais entourés de plusieurs amis leur prêtant main-forte ou les ennemis qui ont beaucoup plus de dialogues et un background plus creusé, il faut avouer que ça fait plaisir d'avoir plus d'infos sur les personnages et le monde du jeu en général.
Là où le bas blesse, c'est que les personnages sont trop bavards. Vos collègues vous contacteront très régulièrement pour vous donner des infos sur le lieu où vous vous trouvez. Non seulement ça vous distrait, mais en plus ça obstrue un bon quart de l'écran, ce qui peut cacher des trous par exemple. Le pire étant pour moi les discussions des Boss qui s'éternisent et qui vous empêchent de voir efficacement la partie gauche de l'écran pour anticiper les attaques. Et vu que leurs dialogues durent beaucoup trop longtemps, vous aurez quasiment toujours l'occasion de les abattre avant qu'ils n'aient fini de vous raconter pourquoi ils sont là, ou comment ils se sont alliés entre eux. Génial, vraiment.
Mais si les personnages sont plutôt bien travaillés (l'Adepte Tenjian a un super background, tandis que Gibril et Teseo ont des personnalités uniques de sadomasochistes et troll respectivement), un seul échappe à la règle et est extrêmement pénible à écouter : Copen, le deuxième personnage principal. Il est incroyablement hautain, insultant et enfermé dans son idéologie que "Adepte = méchant" (alors que Gunvolt l'aide à sauver sa soeur à deux reprises, je dis ça je dis rien). Le pire étant qu'un des plots twists de fin du jeu devrait l'amener à revoir sa vision, mais non, il est toujours aussi désagréable. C'est vraiment un calvaire d'avoir à le supporter pendant des heures pour ne constater aucune évolution à la fin.
Gunvolt de son côté est fidèle à lui-même : posé et cherchant la paix avant le combat, ce sera également lui qui déclenchera le moment-émotion lors de la true ending. Le contraste avec le guerrier endoctriné au QI de moule est tout de même énorme.
Notez enfin qu'étrangement, le jeu n'est pas traduit en français alors que ASG l'était. A vous les joies de la VA.
On ne peut pas s'empêcher de comparer ASG2 à son prédécesseur. S'il a gagné en écriture, il a beaucoup perdu en durée de vie, qui n'était déjà pas extraordinaire à la base. La narration envahissante risque également de vous mettre les nerfs en pelote, mais si vous arrivez à surmonter ça, vous devriez passer un très bon moment. Avec néanmoins le sentiment que si le développement avait duré 3 mois de plus, la durée de vie aurait été bien plus importante.
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Créée
le 9 oct. 2016
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