L'aboutissement incroyable de la série Battlefield

Quelle claque monstrueuse je me suis pris avec Battlefield 3 ! Je dois remonter à Battlefield 1942 pour retrouver cette sensation de jouer à un FPS d'exception qui rend d'un coup la concurrence obsolète.

J'ai commencé par le solo car rien ne vaut une campagne bien mise en scène et un peu scriptée pour découvrir la surpuissance technique du jeu et se familiariser avec le gameplay. Entre une réalisation de folie, des effets de lumière à tomber, un body-awarness impeccable, la destruction des décors (en intérieur surtout), des sensations de tir excellentes et une ambiance sonore qui installe la guerre dans votre salon, Battlefield 3 tape un grand coup sur la table. Comme pour les filles, on pourra me répéter mille fois que c'est la beauté intérieure qui compte, bah la beauté extérieure ça fait quand même super plaisir aux yeux et ça me paraît indispensable pour faire un jeu (ou une fille) d'exception !

En conséquence, pour profiter pleinement du solo, il faut au moins jouer en high. Car sans la baffe technique, je comprends que la campagne ne passionne pas les foules, même si je la trouve assez réussie dans son genre. D'autre part, je conseille également de jouer en difficile pour trouver un peu de challenge. Passé le début très pénible sur le pont, c'est ensuite plutôt bien dosé.

Une fois le solo fini, je me suis penché sur le coop en pensant y trouver un truc gadget qui m'occuperait 30 minutes. Pas du tout, ça dure 2-3 heures sur des maps inédites demandant une vraie coopération avec certains passages carrément épiques. Ce serait très dommage de passer à côté, d'autant que ça débloque des armes pour le multi.

Enfin, il y a évidemment le multi, le gros morceaux du jeu sur lequel j'ai pour le moment passé un douzaine d'heures. Battlefield 3 marie à la perfection les grands environnements remplis de véhicules, marque de fabrique de la série, et le combat d'infanterie mis en avant dans les Bad Company. On obtient un jeu tout aussi excellent à pieds qu'en véhicules, ce qui n'était pas le cas des épisodes précédents à mon sens.
Et que dire des maps, c'est du grand art, aussi bien visuellement qu'en terme de design. Elles sont toutes très réussies, dans des styles différents et disponible d'emblée dans tous les modes de jeu ce qui compense leur faible nombre. Et puis le débarquement sur Kharg Island ou le base-jumping sur Damavand Peak, wahou, c'est tout bonnement génial !

En clair, achetez Battlefield 3, c'est sans le problème le FPS de l'année, et même le FPS de ces cinq dernières années.