Il y a une quinzaine d'années, instant choisi :
« PLACE AUX JEUNES ! » hurle soudain ma cousine alors qu'elle éjecte promptement une grue adverse à l'aide de son beau camion jaune. On la comprend ! La ligne d'arrivée est proche et il ne lui reste qu'une cartouche de nitro pour arriver à ses fins : terminer le circuit égyptien, obtenir la considération de la bande gosses réunis autours du PC pour échapper au repas de famille, et me filer le clavier pour me laisser en découdre avec le circuit hawaiien. A moi une course en hélico ! Ou alors je choisirai plutôt un duel contre un membre de l'assemblée, et pourquoi pas sur la Lune d'ailleurs ? Une course bien casse gueule comme je les aime, de bonnes poilades en perspective pour tout le monde.
Quoi, quoi ? J'écris une critique sur le coup de l'émotion parce-que je viens de retrouver les musiques du jeu et que mes yeux en sont encore tout embués ? Du coup je ne me souviens que des bons moments et ma critique ne vaut pas tripette ? Et bien c'est comme ça. Big Red Racing, depuis le temps, ça m'évoque très précisément cinq choses : du fun, des fous rires à répétition, du fun, des musiques de malade, du fun. Et puis du fun, aussi. Et des PUTAINS DE SOUVENIRS.