Sous les blocs, d'autres blocs
J'essaie de me tenir au courant de l'actualité du monde du jeu vidéo.
Depuis pas mal de temps, une grande partie de celui-ci n'est plus que jeux amputés dont les organes et membres manquants sont vendus sur la place publiques. Il y a aussi les suites développées à la va-vite qui, avec ces DLC qui ont un grave problème de rapport qualité/prix, sont bien la preuve que même l'industrie du jeu vidéo est atteinte de cette gangrène qu'on appelle la recherche du profit.
[Insulte sur Robert Kotick retirée à la demande d'Activision.]
Alors, forcément, depuis quelque temps, je me tourne vers le monde du jeu vidéo indépendant. Là où les développeurs sont moins bridés dans leurs actions et où le petit format de leur création (et le petit prix) leur permet de pleinement mettre une forme sur leurs idées les plus folles. Le monde du jeu vidéo indépendant est en pleine expansion, devenant presque un étendard sur la rive opposée aux gros éditeurs. Tandis que ces derniers se baffrent de cocaïne, s'éloignant dangereusement de leur public et de l'humanité par leurs choix ou leurs méthodes douteuses, le soleil brille sur le continent jeune et libre qui leur fait face.
Tout ça pour dire qu'il reste de l'espoir. Blocks That Matter est un exemple, comme il y en a d'autres, que lorsqu'on a les idées et la volonté, le jeu vidéo ne deviendra pas aseptisé. Car il reste tant de choses à réaliser qu'il suffit juste d'attendre les bonnes personnes. Et ces personnes sont le plus à même d'apparaître sur une terre indépendante.
Et même si c'est de moins en moins, il reste aussi de l'espoir dans les grosses productions, comme on le voit plusieurs fois tous les ans.
Achetez de l'indie.
Achetez Blocks That Matter, il y a du concept innovant, des graphismes mignons, tirant sur le naïf, du casse-tête made in France, un éditeur de niveau et un suivi chaleureux des développeurs. Il y a même Notch qui crie sur une petite fille.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.