Borderlands 2 par Dr Karlsov ♪
"Borderlands, c'est un jeu qui fait trembler les murs de ta maison quand tu met le disque de jeu dans ta console... Ou alors c'est ta mère quand elle se lève le matin. ET BIM!"
"Cette critique peut contenir des traces de spoilers et des sédiments en forme de poisson."
Si Borderlands était un jeu fin et distingué tel un Lord Anglais sirotant du thé par une matinée londonienne brumeuse, on s'en serait rendu compte.
Mais que nenni, Borderlands premier du nom ne faisait pas dans la finesse, nous lançant des patés d'humour délirant et cynique conjugué à des explosions, de sang, de membres et de douilles.
Borderlands 2, c'est pareil, à l'exception que c'est des parpaing qu'on nous lance au visage.
Et vous savez le pire? On en redemande.
Reprenant la formule gagnante du premier opus, Borderlands 2 nous amène sur la planète Pandore (à nouveau) 5 années après la quête des quatre chasseurs de l'Arche de Borderlands 1. On choisit l'une des quatre classes disponibles, et on se lance.
Parmis ces classes nous avons :
Axton, le commando pouvant bâtir une tourelle offensive pour décimer l'ennemi.
Maya, la sirène aux pouvoirs étonnants, qu'il s'agisse de contrôle de l'ennemi ou du soin des alliés.
Salvador, le Gunzerker capable de dévaster un champ de bataille et apte à porter deux armes en même temps.
Zer0, l'assassin mortel au corps à corps ou à très longue distance possèdant la capacité à disparaître.
Pour ma part, j'ai joué avec les 4.
Nous voici 5 années plus tard, sur une Pandore changée, laissé pour mort, notre personnage se relève dans la neige et est directement acceuilli par le charmant Clap-Trap qui fera de son mieux pour nous guider vers le premier havre de paix de cette région hostile.
Pandore est désormais dirigé par le Beau Jack, président de Hypérion qui a prit le pouvoir après la chute de la société Atlas dans Borderlands 1. Impitoyable tyran, Jack à main mise sur toute la planète et tente de découvrir une nouvelle Arche enfouie dans les profondeur de Pandore, Arche qui, bien entendu, n'augure rien de bon si elle est ouverte (voir événement de Borderlands 1).
Si le gameplay est similaire au premier opus, il n'en est pas moins amélioré, plus d'armes et d'objets, plus d'espace de jeu, meilleur scénario, plus de TOUT en fait. Le tout couplé à un système de Brutasse, c'est à dire que si on répond à certains mini-objectifs, on peut améliorer les stats de notre personnage, par exemple tuer 10 maraudeurs offre 1 point de brutasse, tous les 100 points on reçoit un jeton, et les jetons servent à améliorer progressivement notre personnage.
A savoir, la brutasse est associée à un compte joueur, et non pas à un personnage, du coup, si on crée un nouveau personnage les bonus lui sont attribués et il conserve le niveau de Brutasse acquis.
Il y a trop à dire sur ce Borderlands 2, très proche de son ainé, on parcours le monde aux allures de western-spatial en ouvrant des milliards de boîtes et caisses à armement pour trouver le must du must.
Graphiquement c'est amélioré et on se balade dans des lieux insolites, régions glacées, cavernes caustiques, ville moderne, usine désaffectée, ou même dans un "volcan", bref du tout bon.
Finir le jeu à 100% demande de la patience, c'est mon cas, je me suis frotté à l'un des Invincibles du jeu (Terramorphous, en fait), SEUL. Il serait temps que je valide mon abonnement Gold qui moisi dans une boîte depuis des mois...
C'était difficile, mais réalisable. Je pense avoir fait le tour du jeu quasi intégralement, et je n'en suis pas lassé et c'est probablement dû au caractère aléatoire des armes et objets.
Je ne sais plus combien d'heures j'y ai joué, mais je pense avoir explosé les 75h de jeu. Addictif, drôle et bien pensé, c'est un jeu à possèder, tout simplement.