Le gameplay par Default

Fini 81 heures en mode normal tout du long :

Quoiqu’on en dise, les classical RPG, surtout dans le domaine des jeux a (plus ou moins) grand budget. La volonté de vouloir rendre le tout bien dynamique fait que les développeurs lorgnent plus du coté des Actions RPG.
Pourtant, c’est avec la volonté de vouloir remettre les vieux pots a la mode que Bravely Default est née : Une véritable ode aux JRPG d’autant avec une réalisation très soignée et divers outils pour mieux contrôler les frustrations de ce genre de jeux (fréquence des combats, difficulté ou grind…).
Le jeu avait été bien accueilli par ailleurs malgré sa fameuse fin qui souffrait d’une exécution...redondante.
Il y’a eu également une suite direct qui reprenait beaucoup (trop même) ce concept.
...Et nous voila a Ce Bravely Default 2 :

De ses aînés, il reprend le système de Brave et Default qui permet de multiplier les actions par tour et a cela se greffe une barre d’ATB qui marche plutôt bien avec : c’est pas aussi tactique que le système de prévisions de FF 10 et les ennemis ne sont pourvu que d’un vague « !! » pour indiquer leurs actions mais cette nouvelle composante augmente l’importance de la rapidité de nos persos : un perso lent comme le Batailleur se retrouvera immobiliser pendant bien plus d’actions ennemis qu’un Voleur.
A cela, il faut réfléchir a la synergie des classes et c’est un véritable ravissement de personnaliser ses passifs afin de trouver LA combinaison qui fonctionne. Ce qui tombe bien parce que l’opposition va pas se laisser faire, loin de là même : ces derniers savent aussi utiliser leurs sorts et n’hésiteront pas a cumuler assez de PB (Points Brave) pour vous faire la peau...ou juste sacrifier leurs tour pour le même résultat.
Et a ce points les Boss sont des...boss (ah ah) en la matière et vont pas hésitez a vous faire trembler au moindre faux pas...et parfois vous faire trembler tout court !
L’autre particularité est le système de riposte : un silence face a une attaque magique, un gain de PB face a...tout, les ennemis, et surtout les boss, n’hésitent pas a vous pourrir la vie et si cela reste faisable dans la plupart des cas, il y’a quand même des instances où la contre attaque est tellement violente (le chapitre 1 est vache sur ce point) que toute une équipe full PV peut tomber en l’espace d’un tour…

Le jeu se pare aussi d’un mini jeu de carte nommé B & D, simple mais plutôt efficace mais n’étant pas vraiment un fan des jeux de cartes, je n’ai pas plus progressé que le tuto.

Sur le plan de la réalisation, les villes gardent les illustrations de toute beauté des opus précédent mâtiné d’un peu de 3D pour tout ce qui est animation, le résultat est très agréable a la vue même si les NPC globalement immobiles n’aide pas a insuffler la vie a ces tableaux.
Le constat est beaucoup plus amer en dehors a cause d’une 3D hyper plastique et surtout la sale impressions d’avoir des assets de base tant ces environnements manquent de personnalité.
Même constat pour tout ce qui est mise en scène (hormis les gros événements) qui est minimaliste au possible.
Le chara design est pour le moins...bizarre, un mix entre chibi et semi-réaliste mais qui retranscrit moyennement les émotions des personnages, ce qui s’ajoute au minimaliste cité plus haut.

L’OST est agréable, on est pas dans la surprise mais elle accompagne bien malgré une certaine surabondance de trompettes, le deuxième thème de combat est assez fou par contre !

Si le quatuor que l’on accompagne est plutôt agréable a suivre, le scénario souffre quand même d’un fil conducteur vraiment ténu jusqu’à très tard dans l’aventure et même après, le scénario se montre prévisible avec pas mal de trous comblés parfois dans...des livres !

Ces derniers points trahissent un coté low cost et une grosse concentration sur le système de combat au détriment du reste (le level design de la plupart des donjons et les quêtes fedex sont extrêmement basiques).
Et même si le voyage reste parfaitement agréable, il est dommage de se dire qu’on ne joue a BD que pour son gameplay.

Les Plus :
Un système de combat toujours aussi robuste
Les styles de jeux offert par les différentes classes
La personnalisation et la complémentarité
Un challenge bien présent !
Les tableaux offert par les villes
Le deuxième thème de combat
Un quatuor appréciable (pour une fois…)
Les costumes plutôt jolis
Le B&D (pour qui aime les cartes)

Les Moins :
Hors ville : techniquement moyen et impersonnel
Une mise en scène limitée et peu expressive
Un scénario prétexte
Une difficulté parfois très mesquine
Level design sans génie
80 % des Quêtes annexes sont basiques au possible (backtracking en option)
Pas toujours fluide avec parfois du stuttering

7.5/10