Premier test pour moi sur un jeu signé de la franchise Cabela, édité et développé par Cauldron/Activision. Liste des jeux Cabela
Avant tout chose, Cabela est l’enseigne la plus importante sur le Continent Nord-Américain en ce qui concerne la chasse, la pêche et le camping. De ce fait, ils sont un peu les analystes du jeu afin que ces derniers « tranchent » sur certains points du jeu afin de le rendre le plus réaliste possible. A souligner que le premier jeu vidéo de la franchise est sorti en 1998 sur PC (Cabela's Big Game Hunter).
Néanmoins, les faits historiques de la franchise nous importent peu, qu’en est-il de ce Cabela's Dangerous Hunts 2013 ?
DH 2013 est un FPS à la CoD (coucou Activision) où le héros, Jacob, part en vadrouille, à travers les forêts nord-américaines, avec son frère et son père en quête de trophées de chasse. Malheureusement, le père, in extremis, s’impose devant une menace pour sauver ses enfants, et se fait tuer brutalement. On retrouve notre héros, 10 ans plus tard, qui continue de vaquer à son occupation de chasseur, mais cette fois-ci sur les terres africaines.
Selon moi quelques points sont assez fâcheux dans ce jeu, ou plutôt, cette franchise.
En fait pour être plus clair dans mes propos qui vont suivre, je pensais et étais convaincu que le jeu avait un aspect de collection où il fallait, dans une sorte d’open-world, être patient, dénicher et tuer plus d’une centaine d’animaux différents afin d’avoir un sentiment de complétude/collection, tout en ayant quelques mini-jeux ici et là.
Je me suis totalement fait entuber.
Et bien profondément, car nous nous trouvons dans un simple jeu d’aventure/FPS où nous suivons un fil rouge labyrinthique en commençant d’un point A pour aller à un point B pour finir à un point C. Décevant.
Outre le fait, que nous devons annihiler plus d’une centaine d’animaux sans raison équivoques, nous avons la possibilité de les esquiver lorsqu’ils arrivent en face de nous ou d’effectuer une anticipation digne d’un ninja sur une mini-phase de QTE lorsque l’animal attaque par derrière. D’une simplicité déconcertante.
Par ailleurs, sur ce soft nous aurons la possibilité de profiter d’environnement africain et nord-américain fades, lilliputien et outrageusement laid pour l’ère PS3. Heureusement, que le jeu n’est en soit pas long.
En somme, le jeu contenant un scénario bidon où nous exterminons plus d’une dizaine d’espèces différentes sans avoir la possibilité de se déplacer dans un open-world, sans un côté collection qui aurait pu être alléchant ; le jeu n’en vaut clairement pas la chandelle. Dommage.
PS : La version US contient la langue française.