En marchant sur Paris avec mes sabots

La Deuxième Guerre Mondiale est un fonds de commerce inépuisable pour les développeurs : jeux de stratégie, action, simulation de vol … Deux titres se partagent avec succès le style FPS (Tir avec vue à la première personne) : Medal of honor et Call of duty.
Ce dernier, créé par Activision, reprend les formules des grandes productions cinématographiques comme « Il faut sauver le soldat Ryan » ou « Pearl Harbor ». Le joueur est placé au cœur même d’un film hollywoodien.
Le début d’En marche vers Paris est un chef d’œuvre d’immersion. A peine un court entraînement terminé, vous plongez en plein dans l’action. Et vous avez intérêt à vous accrocher. Vous êtes harcelé par les tirs ennemis, ça explose de partout. Impossible de souffler.
Pour ne pas relâcher la pression, les missions sont très variées, bien que répétitives : repérage de cibles pour indiquer à un char où tirer, pilonnage de véhicules avec un mortier, conduite de jeeps …
Tout est fait pour vous en mettre plein la vue. Un peu trop même ! Il arrive que l’action soit un peu trop brouillant et on se laisse porter par le jeu sans savoir vraiment quoi faire.
Le jeu s’avère assez facile au final. Il suffit de bien se planquer et d’attendre que les petits camarades fassent le boulot à votre place. Et si vous décidez de guerroyer, l’intelligence artificielle laisse à désirer, le temps de réaction des ennemis est parfois surprenant.