Je n'aime pas ce jeu. Ça, c'est dit. Cette critique, je l'ai littéralement copié collé sur chaque critique de la tétrachié infernale de jeux qu'aura sorti Atari sur sa 2600 pour combler les trous de son catalogue.
(Un léger commentaire sera présent à la fin de ce texte sur les différents jeux.)
Car oui, entre les jeux Atari Arcade et ceux sur console, il y avait un immense gouffre technique et visuel.
Exit les décors escherien de Crystal Castles, bonjour la bouillie bleu. Exit l'inertie réaliste de Asteroids, bonjour le tas de pâté colorés et le gameplay crispant. En soi, tout ça ne faisait partie que d'une immense machine lancée fin 70, avec la propulsion de l'âge d'or d'Atari et l'envie de faire entrer le jeu vidéo dans une ère de sur-production insensée. Car en plus d'avoir effectué des portages infâmes, il est aussi de bon ton de parler de toute la gamme de jeux de société qui aura été porté sur Atari.
Ce que cela donnait ? Et bien, la même chose que le dit jeu, mais en plus laid, en moins fun, et en moins réel. Toute la gamme des Realsports avec ses bouses de jeux basket, de football, de backgammon etc... Et je ne parle même pas des jeux de concentration, des mathématiques etc..
Oui, oui. Des maths. Sur une Atari. Imaginez recevoir ça à Noël, ça ne pouvait qu'être annonciateur du chaos à venir !
En clair, cette critique met dans le même panier une quantité ahurissante de jeux mauvais, ridiculement courts, littéralement transposés comme des jeux alors qu'aucun effort de création n'aura été mis dedans etc.. Etc...
Bon, ici c'est assez marrant de pouvoir contrôler un chibre noir (Atari a vraiment un problème malsain avec la présence de penis dans ses jeux), et d'essayer de viser avec, mais en vérité vous contrôlez juste un canon humain. Le jeu est effroyablement court, sans surprise, et possède peu de variété de manœuvres.