Si ce jeu ne devait avoir qu'une qualité ou un défaut, se serait son personnage principal, un otaku au dernier degré, un de ceux qui reste enfermé chez eux ou dans la cave de leur parent (ici sur le toit dans un container).
Oui donc ce pauvre type va être le héros, un type pour qui sortir au grand air représente déjà une épreuve. J'insiste car on critique souvent, avec raison, les visuals novels pour avoir des protagonistes falots, effacé par lesquels les développeurs espère qu'on s'identifie. Et ici, on a affaire à un cloporte humain dont une des grande activité est d'examiner avec expertise les parties intimes de ses statuettes d'animés préféré et pour qui toute relation sociale s'apparente à une torture.
Ces relations sociales, ce sont surtout des filles un peu stéréotypées de la Tsundere de la Yandere (très amusante a mon sens), et deux trois autres, qui ont surtout la particularité d'être pourvu d'épées flamboyantes sorties de nulle part et que personne ne peut voir à part elles, et notre otaku. Il y a aussi un duo d'inspecteur, des docteurs, et des potes avec qui chatter, c'est assez peuplé en fait.
A cela s'ajoutent des meurtres particulièrement gore, qui semble être lié au héros même si cela dépasse son entendement. En fait, on a tout le répertoire du parfait petit Philipe K. Dick, des organisations secrètes hostile, des réalités bizarres, des pouvoirs psi, des cinglés...
Et notre protagoniste qui est non seulement caractérisé par une lâcheté chronique mais aussi atteint de paranoïde aigu (non peut-être sans raison.) Pour cela à certains point du jeu il est proposé d'avoir des visions ; même s'il en a aussi indépendamment de ces choix. L'une de ses visions sera agréable, l'autre désagréable. C'est au final un peu ennuyeux et prévisible, relevant plus du gimmick et on se sent obligé de rechargé pour savoir ce qui se serait passé sans le délire psychotique.
Mais, il suffit de pas cliquer pour ne pas s'embêter avec ça. Et au final on a un visual novel ou on s'amuse beaucoup à démêlé le vrai du faux, se marrer un peu sur le pathétisme du « héros ». Et l'on peu apprécié l'univers tant que l'on aime un tant soit peu les atmosphère de monde en plein délitement.