Ce jeu n'existe pas vraiment, enfin, il est au jeu video ce que la créature de Frankenstein est à l'humanité. J'avais pas vu la pochette, mais même elle c'est une copie de celle de Civ4 (oui, il est sorti après, mais ça ne change rien au fait qu'elle ne faut preuve d'aucune originalité)
En gros, c'est un Caesar avec plus de ressources, parce que les ressources c'est cool, avec des technologies, le côté "civ", mais beaucoup, beaucoup plus moche et plus mal foutu.
Je mets 5, c'est beaucoup, parce que quand même y a pas ces putains de travailleurs qui sortent du batiment pour aller chercher de la main d'oeuvre dans une maison et que si ils trouvent pas c'est mort, le batiment il marche pas.
Et que y a pas forcément besoin de routes.
Mais alors le reste... pourquoi faire DEUX entrées à la plupart des batiments ! Et encore, même une seule, c'est trop. Tu fous un batiment contre une route, le mec sort, point barre. Pourquoi s'emmerder à dessiner des zones d'échange dans un violet dégueu autour du batiment quand on le place ? Ça rend déjà le jeu super lourd, mais alors quand à un moment tu dois repositionner toutes tes maisons... en plus c'est même pas la même forme, elles passent d'un carré à une entrée à un rectangle à deux entrées !!! Et cette pute d'entrée te bouffe une case en plus.
Les ateliers, aussi. Dans un Caesar, c'est simple, tu fais un centre de production pour deux ateliers de transformation de matière première, enfin, deux ou trois. Ici non mais quel bordel. En gros un champ c'est incroyablement puissant, ça te fait toute une ville, peu importe combien y a de gens dedans; Par contre, aucune idée du nombre d'atelier qu'il faut construire. Ils sont plus petits que dans un Caesar, c'est bien, mais ils ont deux entrées ! Les trois quarts du temps tu peux pas les mettre dans une disposition logique, dès le début tes villes deviennent un bordel monstre. T'es limite content que le jeu soit beuggué de partout pour pas t'infliger plus longtemps un spectacle aussi laid et désolant.
Mais tu regardes sur internet pour t'en sortir, tu t'accroches, parce que tu veux quand même savoir jusqu'où on peut aller dans la perversion.
Le seul truc qui aurait pu représenter un intérêt c'est un arbre de technologies, avec plusieurs époques (royaume, république, empire) qui débloque des batiments ou des unités, comme dans un Civ. Mais non, pas du tout, ici il n'y a même pas d'arbre, de temps en temps tu te rappelles que tu peux faire des recherches, alors tu cliques sur une barre en haute de l'écran qui te donne le choix de claquer un peu de fric pour améliorer un peu les performances de tes citoyens. Quand t'en as fini une, faut se refaire chier à cliquer, et ça peut durer longtemps.
Bref, ce jeu donne surtout envie de jouer à Caesar IV