La seconde mort de Colin McRae
C’est avec les yeux humide, ceux d’un ancien fan du jeu original, que j’écris cette critique. Je viens d’être victime d’une rupture spacio-temporelle, une déchirure de l’espace-temps qui vient de me faire acheter et jouer à un jeu d’un autre temps. J’ai d’abord cru à une blague, mais non, Codemaster viens de me vendre pas seulement un remake de Colin McRae PS1, il m’a vendu un jeu PS1 !
La technique du jeu est globalement à la ramasse. Apparemment, ce serait le moteur du second opus qui aurait été utilisé et je veux bien le croire. Les textures sont moches, les pistes font 4 mètres de large, la végétation n’est pas tridimensionnelle mais composées de textures 2D, le moindre contact avec le décor stop net la voiture et j’en passe. Le seul bon point : c’est fluide.
Heureusement pour coller parfaitement avec la réalisation du jeu, les menus et le contenu du jeu ni brillent pas eux non plus.
Les menus ne sont pas clairs, la faute à une interface faite uniquement de nuances de bleu avec un peu de blanc. Elle n’est d’ailleurs pas très réactive, bizarrement l’utilisation de la manette fonctionne mal et il faut souvent insister pour que l’interface comprenne les mouvements qu’on désire donner au curseur.
Coté contenu, là on ne rigole plus par contre ! On a droit à 3 Championnats (Australie, Grèce, Corse) plus deux autres nommés A et B qui sont des mixtes des courses composant les championnats précédent. Et si vous adorez vraiment tourner en boucle sur les quelques pistes proposés, vous pourrez encore plus rouler dessus avec les modes Rallye Unique et Piste Unique. Je fini par l’estocade, le nombres de voitures culmine à quatre… Ouah !
Allez, j’arrête de m’en prendre a ce pauvre Colin McRae version 2014. Codemaster au lieu de rendre hommage à l’une de ses plus grande licence, a préféré nous cracher dans la bouche avec cette chose indigne.