C'est une constante dans les différents jeux développés chez Remedy Entertainment auxquels j'ai eu plaisir à jouer (Max Payne 1, 2 et 3, Alan Wake ou encore Quantum Break) : le personnage joué possède un ou des pouvoirs surnaturels dans un univers sombre et tourmenté.
Control m'a séduit par son level design épuré, les dimensions gigantesques des espaces, par les effets visuels, par le sound design, par le niveau de difficulté et par l'impression de puissance que dégage les capacités du personnage principal.
Mais si tout cela nous emporte bien pendant les phases de gameplay, on redescend rapidement pendant les interminables phases de dialogues avec les autres personnages du jeu pour la simple raison que la synchronisation labiale du doublage en français est tout bonnement catastrophique ! Les personnage parlent la bouche fermée ou continuent à bouger les lèvres quand plus aucun son de voix n'est audible, et ce pendant plusieurs secondes. C'est à croire que les doubleurs n'avaient pas les cinématiques sous les yeux pour faire leur travail ou que les audios ont été callés à la va-vite au début des animations sans aucunes vérifications.
Si cela ne suffisait pas à vous faire sortir des dialogues, certains personnages (en l'occurrence Emily Pope étant censée représenter Antonia Bernath, et Simon Arish un mauvais Ronan Summers) n'ont apparemment pas eu droit aux mêmes modélisateurs que les autres, plutôt réussis, et semblent avoir été modélisés avec le cul.