Déjà le 2 était marrant mais il fallait faire preuve d'abnégation pour plonger dans son interface obscure et sa prise en main délicate.
Le 3, c'est le même esprit que le 2 mais avec enfin un système plaisant à prendre en main, une interface claire et fluide.
Sinon globalement, c'est le même délire qu'avant : on démarre une dynastie en se fixant ses propres objectifs (car il n'y a rien d'imposé par le jeu), libre de jouer comme bon nous semble, de lier des amitiés ou au contraire devenir un dirigeant redouté pour sa cruauté. Libre de marier sa fille de 9 ans au Duc puissant du coin qui en a 30. Libre d'aller séduire une reine (ou un roi) afin de coucher avec elle, de chopper une veille maladie vénérienne, que le scandale soit révélé et d'être emprisonné par notre seigneur lige et croupir en prison. Libre de participer aux croisades, tel un fervent catholique, ou embrasser une religion hérétique pour tous finir à poil !
Crusader Kings, c'est une pincée de stratégie, mais c'est avant tout la gestion de notre lignée, de notre personnage et de ses titres. Ce sont des jeux d'influence et des intrigues de cour. On se rapproche alors d'un jeu de rôle à proprement parler, où l'incarnation est importante, où nos traits nous déterminent vraiment dans notre façon de régner.
Crusader Kings, c'est un jeu d'histoire vraiment marrant, qui n'a pas vraiment d'alternative dans ce qu'il propose. Mais il le fait tellement bien qu'on ne peut que saluer le travail de Paradox sur cet épisode. Et pour les possesseurs du Game pass, il est présent dedans !
Bon bien sûr, il faut s'attendre à des dizaines de DLC payant à venir, politique maintenant très connue de Paradox.