Crysis 1 Remastered : Un commando doté d'un équipement de pointe est envoyé sur un site en Corée du Nord où des chercheurs ont fait une découverte inattendue. Les Coréens veulent à tout prix mettre la main dessus car la découverte ne semble pas venir de notre monde.
Le joueur incarne "Nomad", un soldat doté d'une armure permettant soit d'assurer un blindage, soit de devenir invisible, façon Predator. Mais la durée de ces capacité est fortement limité et représentée par une jauge d'endurance. Le bouclier doublera la barre de vie, quant à l'invisibilité, elle s'annulera dès le moindre tir.
Dès les premières minutes, le jeu semble très compliqué, car les tirs ennemis ne font pas de cadeaux : trois balles et c'est terminé. Et encore, si on ne se prend pas une décharge de fusil de chasse ou un tir de sniper. A noter que le jeu recharge très rapidement et qu'on recommence ainsi à jouer sans attendre, heureusement.
Quelques minutes sont nécessaires pour s'approprier une stratégie qui pourra fonctionner face à un groupe qui n'hésite pas à vous cribler de balle dès qu'ils nous aperçoit, même de loin. Les début sont d'autant plus durs que nous ne disposons pas immédiatement d'une lunette tactique ou d'un viseur de sniper, et que les shoots sont très imprécis à la mitraillette.
Une fois adapté, on prend le coup pour se planquer dans les broussailles le temps de recharger les jauges, progresser à découvert jusqu'à une autre planque, attirer les ennemis pour qu'ils ne viennent pas en groupe, et enfin nettoyer la zone.
On progresse ainsi au travers de 5 ou 6 niveaux, toujours dans une jungle ou une montagne, proche d'une côte. Les décors varient peu, mais sont plutôt soignés. Vers la fin, un niveau complètement inutile, dans l'espace, dans lequel il faudra évoluer en 3D sans repère et tuer des aliens volant est insupportable : les objectifs ne sont pas clairs, se repérer est un enfer, les aliens sont nombreux, très agressifs et tuent très rapidement. Heureusement, le dernier niveau se déroule principalement dans un bateau, et la progression est bien plus aisée.
On est guidée par le chef de l'escouade qui donne les objectifs. Ceux-ci sont matérialisé par un point vert sur un radar, et progresser dans la bonne direction suffit souvent à retrouver l'endroit. Mais les objectifs en questions sont très souvent redondants : arriver quelque part, tuer tout le monde pour nettoyer une zone, et évacuer. Le jeu pêche clairement de ce côté là par le manque d'imagination et d'intérêt des missions. Quelques missions secondaires sont également accessible, mais j'ignore totalement ce qui se passe si on ne les accomplis pas. De même, les accomplir n'apporte pas grand chose malheureusement.
Au niveau des armes, on va pouvoir alterner en fonction des découvertes sur le terrain entre différentes mitraillettes dont les effets sont similaires, un fusil de chasse, un fusil de précision, et, vers la fin, quelques sulfateuses ou lance-roquettes. On pourra également par moment diriger un tank, mais l'intérêt est assez limité.
On notera aussi que la vitesse de déplacement du personnage est bien trop lente pour qu'on puisse progresser confortablement dans les longs niveaux. On a l'impression de se traîner entre deux zones à nettoyer.
Au final on a un jeu qui n'est pas désagréable, mais pas assez varié dans les armements proposés, les décors ou les missions. Il reste néanmoins distrayant, mais a assez mal vieilli aujourd'hui.