C'est toujours aussi beau, les gunfights sont toujours aussi bons, et côté histoire c'est toujours l'encéphalogramme plat.
Niveau ambiance le bilan est mitigé. Si d'un côté certains décors extérieurs dévastés lorgnent carrément du côté du post-apo, et vous plongent dans une sorte de Pompeii des temps modernes, il vous faudra malheureusement supporter l'ambiance militaire incroyablement générique et frisant parfois l'insupportable. Ajoutez un méchant absolument risible (sans déc' ses dialogues auraient leur place chez Nanarland), une histoire de MacGuffin pas claire et qui ne suscite jamais l'intérêt chez le joueur, et vous comprendrez que le force du jeu se situe plutôt du côté de son gameplay.
Et là, on joue pas dans la même cour ! Les armes sont efficaces, agréables à manier, et suffisamment variées pour renouveler le gameplay le temps que dure le jeu. Mais ça vous le savez déjà si vous avez joué à Crysis ! C'est un peu plus musclé que le jeu de base, et ça rend très très bien.
Autre variété, mais qui m'accroche moins : les phases en véhicule. Heureusement peu nombreuses, elles se laissent jouer mais n'apportent pas grand-chose au jeu je trouve. J'ai trouvé la difficulté hyper bien dosée (en Delta), ce qui aurait tendance à me faire penser qu'un PGM du FPS risque de trouver le jeu trop facile.
Le jeu est assez court (8 heures), ne répond à aucune des questions soulevées par l'aventure de Nomad (ça c'est vraiment dommage), a des cinématiques dignes d'un bon Z, mais s'en sort malgré tout très bien grâce à son côté punchy, son gameplay très bien rôdé, et ses graphismes chiadés (qu'en 2016 nous pouvons enfin mettre tout à fond !).
16/20