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Il était plus que temps que je découvre enfin cette extension, pour laquelle, miraculeusement, j’avais réussi à éviter tous les spoilers de boss sur le net (au point même de ne pas regarder la bande-annonce à l’époque, alors que ce n’était pas l’envie qui me manquait !). Tout au plus, j’avais en tête l’image vague d’un géant dans un paysage enneigé dont j’avais dû voir une image malgré moi, me laissant imaginer un combat de boss redoutable. Redoutable, c’est bien un des deux mots pour qualifier ce DLC, l’autre étant incroyable, magnifique, parfait, à tomber par terre, « s’il faut sucer pour avoir un autre DLC comme ça, dites-moi tout de suite où qu’on signe !», magistral… Oui, j’ai triché, mais comme si on pouvait résumer une telle extension en deux mots !
C’est donc reparti pour une nouvelle fournée de boss, avec une toute nouvelle île, et tout autant de boss que dans un des trois chapitres du jeu de base. En termes de difficulté, ceux-ci sont clairement à faire en dernier, tant ils se placent un cran au-dessus par rapport aux autres. C’est simple, ici, tous les boss ont la particularité d’avoir de nombreuses attaques simultanées, souvent produites par des sbires qu’il faudra prendre en compte, pour être la plupart du temps noyé sous un flot d’attaques. Le meilleur exemple de ce game design est clairement le boss final du DLC, avec une première phase qui doit être le passage le plus hardcore de tout le jeu, avec une quantité folle de projectiles aux propriétés différentes qui traverse l’écran au même moment. Là, même la phase finale du robot, souvent citer comme une des plus difficile, peut aller se rhabiller. J’ai donc bien fait de refaire le jeu de base juste avant, ne serait-ce que pour rééduquer mon trou de balle aux gros calibres veineux qu’il allait recevoir, mais même avec ça, pfiou, que c’était chaud de reprendre le pli. Mais voilà, c’est une question d’habitude, et aucun des boss n’est foncièrement injuste (par contre, en expert pour le rang S, parfois, c’est limite), et même les boss hardcore comme la vache cow-boy deviennent gérables et grandement satisfaisant à affronter au fur et à mesure qu’on apprend les pattern, ceux qui vient toujours rapidement.
Pour aider dans tout ce déluge à l’écran, le nouveau personnage n’est pas de trop. Calice, qu’on peut jouer via un talisman, vient parfaitement rafraîchir l’expérience ! Elle a tout un moveset propre à elle : roulade d’esquive au sol à la Elden Cringe, parade uniquement via le dash, un moveset unique en avion, trois super attaques différentes, il y a de quoi bien redécouvrir le jeu avec elle, puis elle est tout choupinou en plus. Et même si elle simplifie un peu le jeu avec son PV supplémentaire et son pouvoir de bouclier qui trivialise un peu le rang S (car on peut toujours l’atteindre avec elle, même après un hit, voire plus avec le bouclier si on abuse), et que je jure que par la difficulté, rien à foutre, j’ai fait tout le DLC et les rangs S avec elle, tant je voulais changer d’air, et quelle plaisir, tant son gameplay était d’une grande fraîcheur. J’ai d’ailleurs même ensuite refait tous les boss du jeu de base en expert avec elle, et même si certains sont un peu moins adaptés à ce gameplay un peu exotique, j’ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir d’anciens boss.
Quant aux nouveaux boss, ils sont tous parfaits, rien à redire. Que ce soit le géant avec sa phase honteusement plagiée sur un certain boss grenouille de Mario World 2 (je déconne, j’adore le concept et la réf), la bande de voyous insectes, ou même cet incroyable clan de chiens aviateurs, avec une phase où il faut tourner la tête sur le côté en même temps que l’écran pour réussir à suivre l’action, c’est tout bonnement un festival de créativité. La difficulté est relevée, mais parfaitement calibrée, ce qui fait qu’on passe un excellent moment sur chacun d’eux. Et que dire de l’animation, de la qualité des dessins… Déjà, le jeu de base était au-dessus de toute comparaison, mais là… c’est imbattable. Je ne pense pas me mouiller en disant qu’on ne risque pas de voir de sitôt un autre jeu dessiné d’un tel niveau, et on peut comprendre le nombre d’années qu’il a fallu pour pondre ce DLC, tant chaque boss profite de trois fois plus de détails que ceux du jeu de base. MAIS PUTAIN, ce boss final, cette première phase avec les aliments animés dans le fond, WOUAH ! Bref, je n’aurai aucun superlatif assez fort pour qualifier ça, mais vous avez compris l’idée, et je pense que vous avez deviné dans quel état devait être mon calbard foutrement humide, quand je dévorais chacun des boss de cette extension.
Mais le mieux, c’est que ça ne s’arrête pas là. Comme pour le jeu de base, ça transpire l’amour et la passion du travail bien fait de partout, cat il y a plein de petits trucs en plus. On a par exemple de nouveaux pouvoirs, mais aussi de nouvelles armes, comme une à tête chercheuse qui attaque en deux temps, qui fort à parier, deviendra probablement votre nouvelle arme favorite. On pourra acheter ce nouvel équipement toujours en fouinant sur la carte pour y trouver des pièces secrètes, mais aussi avec les 5 nouveaux mini-boss dans le défi du roi, qui s’affrontent uniquement via des parades, remplaçant parfaitement les niveaux de run and gun, seuls passages pas incroyables du jeu de base. Là, chaque combat est vraiment sympa, surtout contre le cheval, celui qui a le plus des allures de véritable boss. Puis, ce n’est pas tout : via une petite quête secondaire un peu redoutable à mener à son terme, on pourra même affronter un boss secret, pour débloquer un nouveau talisman qui, avec un peu d’effort, devient un des meilleurs équipements du jeu ! Et il y a encore d’autres petits trucs cachés que je n’ai pas évoqués, mais quelle extension…
Eh bien, je suis gâté en ce moment en ce qui concerne les extensions de qualité. J’ai fait un peu avant celle de Cyberpunk, de Elden Ring, toutes les deux incroyables, et voici celle de Cuphead en guise de bouquet final. Loin est la triste époque de la PS3/360 avec les DLC qu’on accueillait avec des fourches, car souvent c’était de la merde type arène ou armure de cheval pour nous faire cracher des thunes. Les temps ont bien changé, car parfois, on a désormais des extensions qui sont quasiment meilleures que le jeu de base, et celle de Cuphead n’en fait pas exception. Pourtant, le niveau du jeu de base était déjà bien haut. Un contenu d’une qualité exceptionnelle, le tout pour huit petits euros seulement.