Ce jeu est une insulte. Une insulte à l’intelligence, une insulte envers les femmes et une insulte envers nous les joueurs/acheteurs.
Dans D4 nous incarnons un personnage monomaniaque doté de super-pouvoirs. La mort de sa femme hante son esprit et pour résoudre ce crime, notre ancien enquêteur de police remonte le temps dans sa baignoire via un genre de trip psychédélique certainement dû à l’inhalation de champignons vu l’état déplorable de cette dernière.
Après le choc visuel du rendu "cracra" du jeu et un prologue énigmatique à souhait, la première insulte arrive avec l’agression d’une femme chat-ninja qui nous attaque en couinant des miaulements en sautant partout dans notre appartement !?!
Ne sachant plus trop ou je met les pieds, je continue mon aventure décousue, que ce soit dans le déroulement, dans l’histoire et même dans le comportement des PNJ (mention spéciale à la fliquette qui menace de me descendre avec son arme puis plus tard me fait des sourires et copine avec moi pour sans raison, tel une envie de pisser, dix minutes plus tard me re-menacer de m’abattre ! Juste aberrant !).
La dernière insulte se résume à : 2:30. C’est ce que le compteur de temps de GoG Galaxie m’indique. Deux pauvres heures et demi de jeu pour 15€ ou 30€ si vous avez pris la Deluxe. Je pense même qu’on frôle l’arnaque du jeu épisodique puisqu’il n’y a que deux épisodes. Et le second est totalement bâclé que ce soit dans son contenu (30 min de jeu) que dans son absence de fin.
Parce que oui, D4 n’a pas de fin. Le jeu se coupe d’un coup et une micro-scénette "cliffhanger" bricolé "à la va-vite" vous saute au visage pour laisser la porte ouverte à une saison 2 qui ne verra jamais le jour.
Si on omet tout cela, D4 se résume à un jeu vraiment peu passionnant à la maniabilité rebutante et aux bugs nombreux. Si vous aimez les jeux épisodiques fuyez cette chose sauf si vous voulez jouer dans le vide.