Les robots rêvent-ils de sex-toy électriques ?
J’ai tendance à considérer les simulateurs de drague comme le bas du panier des visual novels, mais là on m’avait dit qu’il y avait un robot. Et je sais pas pour vous, mais moi draguer un robot ça me semble être une sorte d’optimum, si un robot trouve que vous avez trop la classe après tout, et bien c’est pas un truc subjectif comme pourrait le penser n’importe quel cerveau féminin. Non, c’est juste que vous avez trop la classe véritablement, c’est un cerveau positronique et binaire qui vous le dit, soit vous l'avez soit vous l'avez pas.
Mais, hélas, c’est pas vraiment avec ce robot qu’on le saura. La seule différence avec une humaine de 14 ans est probablement qu’elle pose moins de problème légalement pour le Lolicon vu que c’est qu’un robot et qu’en plus elle hibernait depuis 50 ans.
Enfin, elle a quand même un fond plus sérieux et dramatique. Figurez-vous que les gens n’aiment pas les robots parce qu'ils pensent que ce sont surtout des sex-toys ambulants. (si si, c’est un ressort dramatique ça).
Donc oui, Da Capo 2 c’est du dating sim tout ce qu’il y a de plus générique. On est un lycéen qui drague des minettes qui ont chacune un problème à surmonter et c’est souvent très triste, comme il se doit. Il est surtout question du « souhait », et des conséquences de la perte de ce souhait, ce qui est éminemment tragique.
Pour autant, même si on pourrait y voir du tire-larme facile, ce n’est vraiment pas haïssable comme jeu. Il y a une douce atmosphère de magie, le héros à par exemple le pouvoir (un peu naze) de matérialisé des pâtisseries japonaises, ou bien les cerisiers qui fleurissent toute l’année. C’est pas grand chose mais ça attendrit suffisamment pour que sans y prendre garde, on continue à jouer.