Damnation par Adrien Lochon
Prenant place dans une version alternative de la Guerre de Sécession américaine, Damnation vous mettra dans la peau de Rourke, super Cow-boy aux allures de héros torturé par son passé, pour combattre les hordes de Prescott, tyran industriel prêt à tout pour conquérir son petit morceau de terre. Hélas, cet univers de jeu, intéressant aux premiers abords, est vite écarté par une réalisation moyenne.
Les graphismes n'ont rien d'exceptionnel, l'univers Steampunk se résume à des textures répétitives et fades tandis que les animations sont lourdes, voire déplorables. Mais Damnation voulait surtout se démarquer par son gameplay, tout en sauts et autres cascades. En effet, à la manière d'un Assassin's Creed , on peut aller un peu partout, s'accrocher à des balcons et glisser le long de cordes tendues dans le vide. Mais dans la pratique, on n'utilise que rarement ces possibilités durant les séquences de tir, molles à souhait. Même si en apparence il existe plusieurs chemins pour parcourir un niveau, au final, tous ces chemins mèneront vers la même sortie.
Ces séquences de combat et d'exploration ratées sont entrecoupées par de petits parcours en moto, qui ne représentent aucune difficulté et remettent même en question les lois de la physique, en nous laissant rouler sur les plafonds de longues secondes... Même l'IA ne vient pas sauver ce jeu, qui envoie nos alliés dans le vide ou carrément au milieu d'une cour pour se faire truffer de plomb. Les ennemis ne sont pas mieux lotis, ou alors ils souffrent tous d'une très grave myopie.
Bref, Damnation, malgré son originalité, cumule trop de défauts pour sortir de la masse.