Dark Matter par HudsonSpike
Quand un titre arrive de nulle part et qui en plus et le genre du jeu que j’aime le plus au monde (le défilement 2D en vue de profil avec une touche de métroïdvania), je suis aux anges. Les derniers titres du même genre auquel j’ai pu jouer, que ce soit Shadow Complex, Deadlight ou encore Rochard était tous excellent. Bien que le vrai dernier jeu du genre sur lequel je me suis sali les mains était Flashback HD et qu’avec le recul, je pense qu’il aurait été plus agréable de chopper la vérole avec une pute Kosovare.
Trêve de digression, que vaut ce Dark Matter alors ? Et bien il est nul ! Mais attention pas juste nul ici ou là, oh que non ! Il est nul dans les moindres détails qui le compose.
D’abord le champ de vision. Il nous on coller la tronche sur l’héroïne. On voit au max deux-trois mètres devant en derrière et à la longue cela devient insupportable surtout qu’ils ont eu l’autre (bonne) idée de nous mettre des ennemis qui nous saute ou crache dessus à dix mètres et comme on meurt en deux-trois coups...
Pas grave ! Vous vous dîtes, j’ai tout un arsenal pour éradiquer cette vermine. J’ai d’ailleurs ce superbe pistolet aux munitions illimités ! What else ! Je vous répondrais simplement que l’ennemi de base à quasiment besoin d’un chargeur dans le buffet pour crever. Que le second dans la chaîne alimentaire pour lui ce sera trois etc. Alors oui, il y a des armes plus puissante, le problème : imprécise et aussi pourri que l’arme de base. Ah ! Au passage, les armes n’ont aucun feeling. On ne sait jamais vraiment si on touche ou pas, aucune sensation de puissante et la visée et aléatoire selon l’arme.
Il y a quand même des points positifs, comme la façon d’interagir avec le décors. On doit mettre la mire de notre arme sur l’objet/interrupteur puis appuyer sur E, c’est original et complètement contre-intuitif, certainement une volonté de chamboulé nos habitude et tenter de nouvelles choses.
La mini-carte digne d’un dungeon crawler des années 80 (avec des pictogrammes microscopiques) et certainement là pour faire vibrer la corde de la nostalgie des plus vieux joueurs et puis terminons par les passionnantes recherches de clés pour lesquelles vous aurez la joie d’écumer les niveaux dans le noir et ainsi pouvoir ouvrir cette porte qui vous bloquait pour trouver la clé suivante.
Bon, soyons sérieux deux minutes, passez votre chemin si jamais vous croisez Dark Matter, il ne vaut pas le détour, ni même un coup d’oeil. Surtout quand on sait que le jeu n’a pas de fin car le studio n’avait plus d’argent qu’en plus Steam l’a retiré de sa plate forme pour cette cause et qu’ils ont viré quasiment tout le monde dans le studio.