Jeu d'action schizophrénique en quête d'identité
Un mix de gameplay entre la caméra derrière l'épaule de RE4 et le cover de Gears. Sans compter le même vendeur d'armes que RE4 et le même logo que Motorstorm
N'empêche que quitte à pomper, ils auraient pu fouiner encore pour un character design parce que la gueule d'Hayden est vraiment... étrange. Dark Sector est un jeu au rythme boiteux. La faute à 3 premiers chapitres hyper courts où rien ne se passe et surtout muni d'un gameplay famélique. Je vise, je tire, je tue. Point. Le jeu atteint un rythme de croisière fort plaisant à l'aune du chapitre 4, au moment où le glaive acquiert d'autres fonctions fort intéressantes. Cependant, j'ai eu du mal à m'éclater quand les ennemis ont pris la forme de Lickers électrifiés longs à crever et aimant respawner à tout va. Qualité à saluer, une synchronisation labiale qui sonne comme un hommage à un art perdu, la ventriloquie. Merci le doublage français.
Copieur patenté, Dark Sector remplit son office de jeu d'action divertissant en dépit de gros défauts qui tâchent. Le manque d'identité engendre un désintérêt profond pour le semblant d'intrigue qu'on nous dépeint. Ensuite, une sur-utilisation d'effets dégueus donnent souvent mal aux yeux et font perdre en lisibilité. Plutôt court avec des chapitres aux durées plus qu'inégales, on se divertira entre 6 et 8 heures des décapitations, électrocutions et autres combustions. A noter que les combats contre les boss sont fastidieux, voire chiants. Muni de succès fort sympathiques, DS est un bon petit titre d'entre-deux à prendre comme il vient, sans prétention, ni ambition particulière.