Il fallait bien que ça arrive. Après avoir servi deux épisodes inoubliables, après avoir créé un univers mystérieux dont les réponses à toutes nos questions sont éparpillées entre les trois jeux de la licence, après que bon nombre de manettes ont été maltraitées, From Software signe la fin de sa trilogie d’une manière sublime, mais toujours dans sa manière à laisser le joueur réfléchir à ses actes selon les dire des PNJ taciturnes qui nous aiguille tous vers la quête du feu dans un monde qui plonge petit à petit dans les ténèbres.
Le feu est en déclin et les abysses guettent le monde.
Dark Souls 3 vous place au centre de son récit, dans une ère où la flamme a été entretenue par quatre Seigneurs des cendres à travers des générations ayant le même rôle que Gwen dans Dark Souls premier du nom, à savoir veiller sur le feu pour qu’il ne devienne pas braise. Il existe également un cinquième Seigneur des cendres actuel qui lui, refuse son rôle et laisse donc le monde comme il est, dans le chaos et créa ainsi la principale intrigue du jeu - à partir de la, imaginez vous que les Seigneurs des cendres ont accompli ce que vous avez accompli dans le premier Dark Souls. Ils ont le même titre que vous à la fin des deux précédents jeux et vous devrez les ramener de force sur leur trône, car selon la cinématique d’introduction, ils ont tous désertés de leur position, ont lentement perdu la tête laissant la flamme qu’ils protégeaient mourir à petit feu. Et vous voilà vous, Morteflamme, carcasse permis les carcasses en train de jouer votre rôle dans Dark Souls 3 à savoir devenir le prochain Seigneur des cendres prêt à réanimer le feu.
Je vous l’accorde, l’histoire est assez complexe, mais entre les trois jeux, est la plus facile à comprendre. Le premier Dark Souls vous introduit dans l’ère du feu qui comme je disais, a été entretenue par le premier Seigneur des cendres, Gwen. Vous devenez donc le second après l’avoir battu créant ainsi une nouvelle ère jusqu’au événement de Dark Souls 3. Dans Dark Souls 2, vous jouez dans un différent pays ou monde, mais ici vous serez le premier Seigneurs des cendres à veiller sur le feu de Drangleic. Et la ou ça fait fort, c’est que grâce au DLC de Dark Souls 3 vous vous rendez compte que tout est lié, que le monde entier (on retrouve l’Aiguille de Terre et son environnement de Dark Souls 2) se compresse vers le Kiln de la première flamme (la ou dans le premier Dark Souls, le joueur avait pris la place du premier Seigneur) dévoilant ainsi la touche finale de From Software écrite dans ce dernier opus. Bref, c’est beau. Vous avez réussi à suivre ? Certes je ne comprends pas encore tout, mais une des qualités fondamentales du jeu est son histoire joliment travaillée et c’est indéniable lorsqu’on s’y penche.
Merci Bloodborne d’etre passé par la !
Fini la rigidité des précédents Souls. Grâce au bijou unique du même studio qu’est Bloodborne, ils ont su adapter à merveille son gameplay super dynamique avec l’univers sombre de leur bébé. Fini aussi les utilisations limités de vos sorts. Dark Souls gagne une réelle touche de RPG en s’ajoutant une barre de magie, entre celle de la vie et d’endurance, partageant ainsi votre mana avec tout vos sorts. Le reste des attributs ne changent pas d’un épisode à l’autre et comme avant vous pouvez jouer n’importe quel arme et comme vous voulez, mixer une hache avec des miracles ou opter pour des doubles épées dévastatrices. La ou ça change également, c’est que chaque arme possède son attaque spéciale comme par exemple un gros coup horizontal suivi d’un écrasement pour un ultra espadon, un brise garde avec une épée droite ou encore plus impressionnant avec des armes crées à partir d’âmes de boss, avec lesquelles vous pouvez faire des sauts dans tous les sens, tournoyer sur le sol en vous appuyant sur une dague, envoyer une grosse vague de feu, enchanter votre lame en fendant l’air... les possibilités sont immenses, certes pas infinies, mais on se rend compte du large choix qu’on a une fois en pvp lorsqu’on tombe sur une ribambelle de joueurs maniant une nouvelle arme à chaque fois.
Et quand est-il de la difficulté du titre ? Je ne saurais pas être un juge neutre, car je suis un habitué ayant trouvé le jeu relativement facile. Mais même en torchant le jeu, le plaisir est resté authentique. Découvrir les zones et leurs pièges, les ennemis plus imposants et plus « vivant » qu’avant, les boss, les cinématiques lors des affrontements avec les Seigneurs des cendres, découvrir la fin cachée, refaire le jeu plusieurs fois, découvrir des nouveaux passages, mourir, recommencer et ce jusqu’a se dire que Dark Souls 3 est en évidence un excellent jeu. Et encore, je ne parle pas des DLCs.
Je ne saurais vous dire pourquoi j’aime autant cette série. Je me souviens avoir trouvé ce Dark Souls moyen quand je l’avais fais une première fois sur PS4, mais l’ayant refais récemment sur PC dans de bonnes conditions, avec un casque pour y être immergé à 100% surtout que les musiques sont géniales et augmentent tellement l’intensité des combats et que toute l’aventure est pimenté de moments mémorables, qu’il fallait absolument que je revois mon jugement sur ce jeu. Alors voilà, il mérite largement sa note si ce n’est pas un 10. Si seulement le second DLC faisait partie du jeu de base, Dark Souls 3 serait sûrement en tête de mes jeux préférés et aurait marqué bon nombres de joueurs.