Que dire si ce n'est que ce Dark Souls III condense le savoir faire de From Software ces presques 10 dernières années dans un seul jeu, le meilleur de chacune des dernière productions ayant servi à construire pièce par pièce cette œuvre à la fois grandiose et anarchique, car ce qui fait la force de la saga une fois de plus, c'est cette volonté de détruire le quotidien des joueurs à travers cette espèce de "prisme de la douce souffrance". En effet, si souffrir est une obligation, ça n'en est pas moins plaisant, et les crises de rages provoqués par d'autres jeux sont ici remplacés par de réelles remises en question du joueur ("M'y suis-je mal pris?" "Aurais-je du m'équiper autrement?"). Cela est rendu possible grâce à deux choses: Une difficulté crescendo qui force l'apprentissage par la douleur, et un gameplay parfait et impossible à remettre en question. Le joueur perd car il n'est pas assez bon. Le joueur perd car il n'a pas été assez vigilant. Le joueur perd parce qu'il manque de patience. Le joueur perd car il est en apprentissage permanent.
Pour revenir sur certains aspects plus technique, l'univers Dark Age (rappelant toujours le colossal Berserk) est une fois de plus sublimé par un level design parfait dans son sadisme. La bande son est la plus dantesque des 5 jeux (en intégrand Demon's Souls et Bloodborne) et la patte graphique héritée de Bloodborne met encore plus en avant la violence de cet univers impitoyable.
En bref, une conclusion parfaite à une saga qui aura fédérée des millions de joueurs en allant à contre courant de toute autre production triple A. Merci From Software, pour tout ça, merci.