Attention on retrouve les défauts habituels des DLC des Souls, mais les qualités globales de cette extension viennent contrebalancer les moments pénibles.
Déjà, esthétiquement, ça tue : ce côté monde corrompu / en train de s’effondrer, c’est génial ! On traverse des environnements sublimes, très oniriques par moments, et ça rend super bien.
Ensuite la diffculté, si elle est relevée, est bien mieux dosée que sur Ashes of Ariandel. Le level design est particulier mais intéressant, malgré un gimmick pénible (des anges qui vous canardent du ciel, et limitent un peu trop l’exploration à mon goût, tout au moins dans un premier temps).
Bon j’ai commencé à râler en voyant que le premier boss était un duo, mais en fait il faut reconnaître que, s’ils tapent assez fort, ils sont assez plaisants à combattre. Alors même qu’ils ont une troisième phase, et que, vu comment j’étais salé après Sister Friede, si j’ai réussi à apprécier cette troisième phase, c’est que la qualité était bien présente.
Bon vu que c’est un DLC From Software, on n’échappe pas à de la difficulté un peu naze : il y a un tronçon sans feux, bourré de mobs puissants, et au bout de quarante fois, on grince un peu des dents, il faut bien le reconnaître... Et j’en arrive au stade où ce qui m’embête, ce n’est même plus de perdre des âmes, mais juste de perdre mon temps. Et ça c’est pas bon signe.
Heureusement, une fois ce passage dépassé, ça se fluidifie un peu, et on vogue de paysage magnifique en paysage magnifique, avant d’arriver face à un des boss les plus réussis de la série : il tape dur, il est très endurant, il va vous demander un bon entraînement avant de réussir à le vaincre, mais qu’est-ce qu’il est cool à combattre ! Ce ballet hypnotisant dans lequel vous esquiverez ses attaque belles, impressionnantes et mortelles, résume à lui seul la force de ces jeux, et vient clore le dernier DLC du dernier jeu de la série de manière fort satisfaisante.
17/20
PS : Un dragon sert de boss bonus, et s’il a l’air impossible lorsqu’on tente de le locker car il rend la caméra folle, une fois qu’on a compris comment faire, il n’est pas si dur, et m’a pris moins de temps que le boss de fin.