Le même, mais avec un "2" à côté
Je ne suis pas du genre à cracher sur une suite qui ressemble beaucoup à l'épisode précédent. Je n'ai pas cette exigence qu'on les professionnel de la critique, et je pars du principe que si j'ai aimé un jeu, et que j'ai le droit de m'y replonger dedans deux ans plus tard, je suis content.
Je n'avais que peu jouer à Dead Rising premier du nom, mais étant fan de zombie, j'ai bien aimé les débauche de violence, sans forcément accrocher à son gameplay sonnant très japonais.
Avec cette suite, je me suis dis "super, c'est fait par un studio Canadien !" du coup j'espérais sortir de cette lourdeur de gameplay, et rendre un peu le tout plus dynamique.
Et bien non.
Dead Rising 2, c'est le premier, en tout pareil, mais à quelque détails près.
Dans le premier, on jouait Franck West, journaliste en manque de scoop qui vient s'enfermer de lui même dans un centre commercial en proie aux zombies. Sur fond de complot à grande échelle, l'histoire qui s'en suivait était déjà plus intéressante, et accrochante.
Là, on joue Chuck Green, sportif de l'extrême, dépeçant du zombie à longueur de journée pour amuser la foule, mais attention, il ne fait pas ça par plaisir ! Il veut juste avoir de l'argent pour s'occuper de sa fille. Mais zut ! Un gars lui a piquer sa super combi' jaune et à fait rentrer des zombies dans la ville ! Chuck doit donc laver son honneur.
Mouais.
Vive les clichés des films de zombies ! Alors que le premier avait cette classe de reprendre les codes des premiers (et des bons) Romero, cette suite nous embarque dans un mélange de Romero avec de la série Z (trop) assumé. Pour résumer, on passe de "Dawn of the Dead" à "Land of the Dead" niveau scénario. La seule idée qui me titille, moi amoureux du zombie, c'est cette société vivant avec la menace zombie à ses portes. Mais là encore, l'histoire ne va pas assez loin. Des gars prônent le droit de vie aux zombies, mais on ne sait pas du tout pourquoi, alors qu'on aurait pu tenir là, le message social si chère au coeur de Romero.
La petite trouvaille de gameplay, c'est ces combos d'armes. Simpatoch, mais l'appareil photo de Franck me manque... D'autant plus que si on avait pas envies de s'embêter à faire des photos de zombies à tête de playmobile, rien ne nous y forçait. Maintenant, on se sens comme obligé d'associer une lampe torche avec des pierres précieuses pour faire un sabre laser, pour poutrer du zombie en toute tranquillité, les armes de bases n'étant pas assez performantes. Avec cette trouvaille, les développeurs sacrifient par la même occasion ce qui faisait l'intérêt de l'univers DR, soit, la récup' d'arme. Se battre avec ce qui nous tombe sous la main, tant mieux si c'est une épée à deux mains, et tant pis si c'est une banale casserole.
On reste aussi dans ce système du "New Game+". Bonne idée de départ, mais qui concrètement, ne sert qu'aux joueurs les plus acharné. "Tiens se gars me démonte complètement la gueule, mais c'est pas grave, je vais d'abords finir le jeu une ou deux fois, et il ne paie rien pour attendre !"
Franchement, même avec toute la bonne volonté du monde, ça me saoul de devoir recommencer un jeu cinq fois pour le finir bien comme il faut.
Clairement, Dead Rising 2 est un jeu pour les acharné, et qui n'on jamais joué au premier, les autres passeront vite leur chemin, ou, comme moi, se feront violence, pour seulement avoir ce kiff de défoncer du zomblard à tour de bras !