Fun arcade, du zombie & drama politique

Si l’on devait désigner un jeu qui encapsule l’essence même de l’arcade et du pur plaisir vidéoludique, Dead Rising Remake Deluxe pourrait bien en être l’incarnation parfaite. Ici, pas question de réalisme à outrance ou de mécaniques ultra-sophistiquées.

Non, on vous donne un centre commercial infesté de zombies, un compte à rebours implacable, et l’opportunité de transformer tout objet en arme létale. Et franchement, c’est tout ce dont j’ai besoin.

Ce qui fait la force de ce remake, c’est son respect presque religieux de la formule originale tout en y ajoutant une dose bienvenue de modernité.

Les commandes, autrefois un peu rigides, ont été réajustées, rendant l’expérience plus fluide sans trahir l’esprit chaotique du jeu. Et pour quelqu’un comme moi, qui joue pour lancer des boules de feu après un double saut ou pour se plonger dans des univers où tout est possible, Dead Rising est un appel à l’évasion que peu de titres modernes réussissent à offrir.

Le concept est d’une simplicité désarmante : un centre commercial américain typique, grouillant de zombies, où chaque recoin, chaque rayon de supermarché, chaque boutique regorge d’outils d’improvisation pour survivre.

On vous donne trois jours avant qu’une explosion ne mette fin au carnage, et entre-temps, vous êtes libre de jongler entre sauver des survivants et explorer ce bac à sable sanguinolent. C’est là que réside le génie de Dead Rising. Ce mélange entre la pression du chronomètre et l’exploration libre fait vibrer une corde ludique presque oubliée, celle qui nous rappelle que parfois, jouer, c’est simplement se perdre dans les possibles.

Évidemment, tout n’est pas parfait.

La gestion du timer, bien qu’essentielle à l’identité du jeu, peut devenir frustrante pour ceux qui préfèrent explorer à leur rythme. Mais pour moi, cette contrainte est un mal nécessaire, une façon de rendre chaque choix plus significatif. Chaque minute compte, chaque détour vers une zone inexplorée est un pari risqué, et cette tension perpétuelle m’a gardé accroché à ma manette comme rarement.

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La partie drama politique est cette fois très intéressante.

(mais optionnelle)

Je suis du genre a en avoir marre du wokisme, je le dis haut et fort et ces gens qui osent se réclamer de la bien pensance sont encore plus malaisants que la personne qui viendra vous dire "je suis pas raciste j'adore le couscous". On avait pas besoin de ces extrémistes pour être des gens bien et ceux là poussent les curseurs à un point tel, qu'ils me feraient perdre espoir en l'humanité.

En revanche, je ne suis pas de ces victimes, qui vont crier qu'on est sous une propagande wokiste.

Arrêtez vous une minutes...

Oui, sur certaines oeuvres, ils ont pu poser leurs drapeaux, mais du coup, on les boudes, ils perdent du fric et en continuant de les ignorer, ils se fatigueront seuls.

Le cas de Dead Rising deluxe remaster à ça d'intéressant qu'il a enlevé une option qui fait débat.

Le héros est un photographe et dans l'aventure on nous invite à prendre quelques photos pour avoir plus facilement des points d'expérience pour améliorer notre personnage. Il y a des points, gore, fun, ect. Et il y avait des points "sexy", en photographiant un décolleté ou une paire de jambe

Ce remaster a donc purement et simplement enlever cette option et ça me semble important, voir même crutial d'en parler parce que vous savez quoi?

ON S'EN FOU!

Factuellement et froidement, ça n'avait ni pour but d'être amusant, ou même d'être un point dans le gain de point d'expérience. Ce n'était donc ni drôle, ni fun, ni utile... Enlevons le simplement!

Arrêter de crier au fait qu'on ait pu amputer l'ADN de la série pour un truc que personne n'utilisait. Moi aussi, j'ai été un adolescent et quand j'ai pu poser les mains sur ce jeu à ça sorti, j'ai poussé un rire idiot teinté de virginité face à une telle option. Alors comme tous le monde, je l'ai utilisé une fois ou deux, puis je l'ai tous simplement oublié, car je le répète, ce n'est ni fun, ni important et donc oubliable.

Le combat contre les personnes malaisantes qui s'imagine être du "camp du bien" est parfaitement louable et j'en suis!

Mais par pitié, ne voyez pas le mal partout et ne soyez pas comme eux, dans une espèce de chasse aux sorcières permanentes.

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Pour conclure, je dirais que c'est un beau produit que nous sert Capcom.

Le premier jeu avait un charme certain, il était très amusant et ils nous proposent de revivre l'aventure délirante, d'une survie chronométré en se servant de tous se que nous avons en main pour nous défendre et il ne m'en faut pas plus pour me plaire.

Ludiquement ce concept a beaucoup de poid, il laisse place à une improvisation constante et la peur du temps qui passe, de nos survivants et nos points de vies qui faiblisse donne libre court à une créativité folle en jeu.

Oui, c'est encore un peu rigide. Oui, on est pas tenu par la main et ça manque peut être de peu plus de polish techniquement.

Mais c’est ce genre de jeu qui me rappelle pourquoi je joue, pourquoi je suis attiré par des expériences qui embrassent pleinement leur absurdité et leur arcade. Ce remake respecte ses racines tout en offrant un lifting technique et ergonomique qui le rend accessible à une nouvelle génération. Un terrain de jeu débordant de possibilités, une ambiance délicieusement kitsch, et un gameplay sans prétention mais diablement efficace!