Death and Taxes, avec sa petite ambiance à la Tim Burton, paraît dans un premier temps sympathique comme tout. Après tout qui n’a pas envie d’incarner une faucheuse fonctionnaire dans un univers un peu décalé ?
Après une intro poussive, on se retrouve derrière un bureau à tuer (ou à épargner) des gens à coup de tampon sur une fiche, mais on manque furieusement de contexte, et du coup de motivation.
Alors certes, j’ai bien compris que c’était le but du jeu de ne pas nous fournir de contexte, pour nous pousser à nous interroger sur le sens de nos actions (et la vacuité de celle-ci), mais niveau ludique ça devient rapidement la famine, et l’envie de jouer est rabotée par le thème (voulu encore une fois) du « fais ça mais je te dis pas pourquoi ».
Chaque journée de travail est suivie de phases de dialogues pas plus intéressantes que le reste (entre le boss rasoir et le bar rempli de collègues passifs-agressifs ou inintéressants c’est pas la joie), et c’est tout.
Et on refait ça, jour après jour après jour, sans aucune variation. Ah si, on peut acheter de la décoration pour le bureau ou customiser son avatar. Passionnant.
Du coup la musique jazzy-cool a beau être séduisante, on subit deux heures de jeu extrêmement répétitives avant une sorte de surprise finale qui cherche clairement à nous faire rempiler pour une nouvelle partie.
Euh merci mais non merci ?
Bref le thème est fun, l’histoire pourrait être intéressante, mais le tout est noyé dans de l’ennui en veux-tu en voilà.
10/20
PS : Amis développeurs, quand vous faites un jeu dont la deuxième run est censée être plus intéressante que la première, tâchez au moins de rendre la première intéressante.