Le jeu Arty dans toute sa splendeur...
Ça te fait déambuler dans un hub vide, sans but particulier. Avec des angles de caméra aussi rigolo que sur les chevilles ou en direct du plafond, faudra aller voir le mécano, ou manger, entre deux missions.
C'est répétitif à souhait : le jeu a beau essayer de déguiser la chose, on fera toujours de la course en tirant sur son engin. Hacking, braquage de banque, pizzaiolo, course ou berger
de troupeau, c'est la même chose... Notre bolide à d'ailleurs une inertie assez étrange dans ses réactions, comme si on lagguait.
Question gameplay, c'est assez simple : on utilise un turbo temporaire avec b, qui se recharge avec le temps, et on tire avec a pour ralentir l'adversaire ou casser 2/3 trucs sur la route. On ne gère vraiment que la profondeur, le scrolling horizontal étant automatique et perpétuel. Les munitions se rechargent en rattrapant un camion et/ou en traversant des boites avec notre vaisseau.
Le propos est vide. Tu rencontres une nana, elle te dit "viens sur mars" donc tu y vas. Et sur place, tu fais des courses ou des petits boulots qui sont des courses pour gagner assez de fric pour participer à un grand prix de 3 courses.
Y a des journaux aux propos caricaturaux, une gestion calamiteuse de notre notoriété de criminel, un disquaire et la possibilité de ne rien faire. Oui, rien. On regarde le perso fumer en plan fixe. Pas une ligne de dialogue, pas une réaction quand il pleut, rien. Mais soyons magnanime : les musiques sont vraiment cool.
Techniquement, c'est compliqué... Le jeu arrive à ralentir régulièrement, la ligne d'arrivée physique ne correspond pas tout à fait à celle tracé et la trad' est tellement sympa qu'elle sort parfois même de l'écran pour continuer sa mission d'information.
Et malgré tout ça, le jeu se permet d'être court. Genre 2h. Pire : la fin se permet de se foutre ouvertement de toi en t'éffaçant ta progression sans te le demander, histoire de t'obliger à reprendre de zéro.