On retrouve ici, l'équipe de Bible Black ce qui signifie des graphismes impec et beaucoup de situations des plus affriolante. A nouveau on se retrouve dans un lycée (privé), et composée à 80% de lycéenne. Le dortoir est d'ailleurs exclusivement féminin excepté la présence du héros.
Tout cela pourrait être un rêve s'il n'y avait Morimoto Leona, sœurs de la principale et fille du patron du plus gros complex-militaro-industriel du Japon. Un claquement de doigt de sa part et c'est un être qui s'éteint. Mais heureusement, ses tentations sadiques sont tempérées par une soif de sexualité qui l'empêche de tuer tout le monde. Le résultat est que le lycée est peuplé de femelles dominatrices qui n'ont que bien peu faire des mâles si ce n'est pour assouvir leurs besoins.

Ici précisions que les scènes de sexe n'ont que peu à envier à Bible black et qu'elles sont tout au moins aussi nombreuses et toujours rythmé de façon instinctive.
Le héros a tout de même « un atout dans sa manche » puisqu'il semble doté d'une virilité sans faille et d'une capacité de récupération qui en fait une proie de choix pour Leonita.
Mais deux personnes s'opposent à Leonita : l'une est une de vos co-pensionnaire, droite dans ses bottes elle veut mettre fin à l'oppression. L'autre est un Otaku fan de base-ball à qui il manque des joueurs pour son club, il n'entend pas que son club disparaisse quitte à prendre des risques.

Honnêtement, s'il y a beaucoup de choix ils n'ont aucune incidence sur le jeu (à part 1 qui offre 4 fins différentes) c'est donc très linéaire et s'il n'y avait les scenes de cul se serait vraiment barbant. Il y a bien des touches d'humours, notamment une parodie de GTO venu mâter les fortes têtes du lycée et grand mal lui en prendra. Mais c'est souvent peu naturel et un peu exagérer et à mon sens pas toujours très drôle.

Maintenant la fin.

Je vais pas spoiler, mais c'est tout de même assez important. L'ensemble du jeu, malgré tout le harcèlement sexuel dont est victime notre héros, et la terreur que fait régner la sœur du proviseur. Et bien, l'ensemble est tout de même extrêmement bonne enfant. Tous les personnages ont globalement l'air de bien s'amuser, et le jeu verse souvent clairement dans l'humour.

A part les fins qui sont quant à elles sont toutes plus vicelardes les une que les autres, souvent de nature criminelle. Et si dans un eroge basé sur le viol, meurtre et autre ce ne serait autrement remarquable. Ici l'impact est beaucoup plus fort, ça renforce évidemment l'horreur que représente le personnage de Leonida prêt à détruite des vies, mais certains pourront trouver ça too much, à bon entendeur...
Veterini
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le 12 juil. 2012

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