Un des uniques restants de mon époque Otaku, il reste l'un de mes jeux favoris de par son côté décalé, et son système fouillé et profond.
Ayant lu à l'époque plusieurs critiques élogieuses dans la presse pour le compte de ce jeu, je n'ai pas trop hésité en le voyant dans la section occasion de mon magasin de l'époque. Premières minutes de jeu, et rire aux éclats, première impression des plus positives donc. Un humour décapant omniprésent dans ce jeu, qui fait totalement mouche et qui donne envie d'explorer toujours plus le scénario. Scénario par ailleurs pas vraiment en reste; convenu, mais avec quelques problématiques fortes (Bien et mal, essayer de voir par dessus un manichéisme primaire et voir que tout n'est que nuance et point de vue), et un soupçon d'originalité dans la forme. Un jeu qui ne joue pas sur la surenchère graphique, qui se laisse jouer de façon agréable sans trop de difficultés jusqu'au bout de l'aventure... Fin qui réserve d'ailleurs quelques larmes pour peu que l'on aie un cœur, chose qui est hélas un peu trop mon cas étant donné ma propension naturelle à la larmichette au moindre drama.
Et c'est là où Disgaea prend son envol, une fois passé le premier scénario, le système de combat commence à prendre effet : le système d'évolution des objets et des personnages, de recherche du meilleur équipement, un nombre de classes assez impressionnant, pour battre des boss secrets surboostés aux amphétamines, tant d'éléments qui donnent envie de pousser le jeu dans ses retranchements. Le contenu end game est tellement vaste, qu'il peut facilement atteindre les 80% de la durée de vie du jeu à lui seul.
La musique est aussi une valeur ajoutée forte dans cet opus, on y trouve quelques perles, qui se laissent écouter en boucle pendant les longues séances d'exploration de l'Item World.
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