Je continue mon archéologie des Visual Novel avec ce Divi-dead connu pour être l'un des premiers titre à avoir été traduit aux USA (avec True Love) et autant le dire on est sur du jeu d'horreur gore... mais sur un jeu porno aussi puisque le standard à l'époque pour un VN était de l'être. Et le mélange fonctionne mal comme on pouvait s'en douter.


En effet l'histoire raconte les aventures d'un lycéen, Ranmaru (quel nom) qui doit enquêter dans son nouveau lycée pour le compte de son oncle. On a des histoires de meurtre, d'adolescents accros à de l'encens (oui oui) mais aussi une sombre histoire de secte à l'intérieur de l'école et de chantage au porn. Au cours de l'aventure le héros va faire du sexe avec la plupart de ses jeunes camarades de classe et votre seul choix sera entre coucher avec la bibliothécaire ou avec l'infirmière.


Bon, voilà on est sur un gameplay assez classique, vous avez un plan du lycée et vous devez vous rendre dans tel ou tel secteur pour débloquer des trucs. Et évidemment comme certains événements ne se déclenchent pas tant que vous n'êtes pas tombé au bon endroit, cela demande de passer son temps à faire le tour du Lycée, pièce par pièce en espérant ENFIN tomber sur le script qui va faire avancer les choses. Ce qui se répète des vingtaine de fois.


Du coup, j'ai mis des plombes à parcourir ce jeu qui il faut le dire n'était passionnant : le chara-design des personnages est trop foutraque et semble avoir été dessiné par des auteurs différents (la pauvre Mami à tantôt l'air d'une gamine de 7 ans tantôt l'air d'une terminale) les scènes de cul s'emboîtent mal dans une intrigue... assez incompréhensible. En plus difficile d'être émoustillé par une scène de cul lorsque 5 minutes plus tôt le jeu nous a mis face à un cadavre de chien décapité.


A vrai dire entre les passages qui se révèlent être des rêves (ou peut-être que non) les éléments cryptiques, et les nombreux problèmes de traduction j'avoue ne pas trop avoir compris l'histoire gênerale du jeu. Sans parler des bruitages insupportable comme l'effet de vent que l'on va entendre à tout bout de champs en fin de jeu.


Alors oui, le jeu à pour lui d'être quasi totalement doublé en japonais, et à l'époque de sa sortie ça devait être un blockbuster. Quelques éléments m'amusent quand même :



  • Comme souvent le héros à un pote faire-valoir un peu idiot... et il se révèle en fait être un démon.

  • A la fin on apprend qu'on est pas Ranmaru mais une entité qui possède Ranmaru depuis l'enfance et le force à agir... un peu comme un joueur de jeu vidéo agit sur un personnage qu'il incarne.


A noter que le jeu possède plusieurs fins selon la façon dont le joueur a géré certains choix "clés" au milieu de l'intrigue ce qui le rend tout de même un poil plus intéressant qu'un VN ultra-lineaire. Mais ça ne reste pas une expérience folle non plus, d'autant plus quand les fins sont limites complètement incompréhensibles.

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le 21 mai 2021

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Mad Dog

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