Inutile de partir dans la description historique du soft. Graphs révolutionnaires, PF 2D au sommet, l'âge d'or de Rare et de la super nes... évitons soigneusement le concret pour entrer dans le superficiel l'espace d'une critique.
Ma relation avec DKC est -et n'est pas à la fois- de la nostalgie. C'en est, car ce jeu est associé à une période de ma vie, mais bien trop proche pour être de la nostalgie comme l'entend le sens commun. Je n'ai pas connu ce jeu à l'époque de sa sortie. D'ailleurs je n'ai connu que très très peu de jeu 8 et 16 Bit à l'époque de leurs sorties. Ma période nostalgique à moi, c'est 2005-2007, où, le cul entre deux gens, j'ai décidé de me lancer dans le retro gaming en commençant par les gros classiques.
Vous n'imaginerez jamais le plaisir que l'on prend à s'aventurer dans un univers totalement inconnu, où découvrir des titres comme "secret of mana" relève d'un pur hasard à défaut d'en avoir jamais entendu parler.
DKC fait partie de ces titres dont je n'avais jamais entendu parler à cette époque de découverte totalement naïve. C'est ma copine de l'époque qui a ressorti sa super nes pour me le faire découvrir, c'était son jeu favori quand elle était gamine, et elle aimerait le redécouvrir 10 ans après. Et c'est à l'aveugle que je me suis lancé dans cette aventure. Je n'avais rien lu du jeu, personne ne m'en avais jamais parlé. Je n'oublierai jamais les journées et les nuits blanches que nous avons passé ensemble à retourner le jeu à 100% en coop. Les grottes traversées, les monts enneigés, la musique des niveaux aquatiques, les passages secrets partout, les boss ridicules, les persos délirants, le level design intelligent, le gameplay au poil, l'étonnante variété de l'aventure et un des meilleurs boss final jamais combattu.