Donkey Kong Country 2 figure depuis toujours dans mon top 3 des plateformers, tous supports confondus, tant il m'avait marqué à l'époque. Autant dire que j'attendais comme un fou ce troisième épisode. Le problème, c'est qu'il n'est jamais arrivé sous le sapin: à la place, ce fut une Playstation flambant neuve. Je vous vois venir: «comment ça, le problème ?». Et vous avez raison, il n'y avait pas de quoi se plaindre. Mais il n'empêche que j'ai gardé dans le cœur le fantasme de ce troisième volet inaccessible, probablement aussi bon voire meilleur que son grand-frère qui m'étais si cher.
Des années plus tard, je trouve ladite cartouche un peu par hasard dans un Book-off, pour laquelle je dépense la modique somme de 100 yens, le coeur plein de nostalgie.
Malheureusement, peut-être est-ce l'âge, le plaisir n'était pas celui escompté. Oui, le jeu est très plaisant à jouer (il est même indéniable qu'il est excellent), des innovations sont au rendez-vous et l'aventure du même tonneau (si j'ose dire !), mais...Kiddy est vraiment repoussant, les musiques sont exceptionnellement fade, les différents mondes ne sont plus aussi créatifs et se ressemblent beaucoup... A mes yeux, on est loin de l'opus précédent.
En somme, on passe un bon moment, mais il ne tient pas la comparaison.