Mais il faut quand même reconnaître que Driver Parallel Lines est un GTA-like très moyen, dont les quelques qualités ont bien du mal à compenser les nombreux défauts.
Premier défaut majeur, qui va plomber le jeu du début à la fin : sa ville désagréable à parcourir. Les rues sont trop étroites, la circulation trop dense, il y a des voitures stationnées sur la chaussée et on retrouve la fameuse police hyper agressive à laquelle nous a habitué la série. Si on ajoute à ça le fait que les garages pour réparer le véhicule / effacer l’indice de recherche sont très peu nombreux et très éloignés, ça devient une gageure d’arriver à un lancement de mission avec une voiture en bon état.
Et je veux dire, le parti pris de cette ville étouffante et pas vraiment fun, dans un jeu centré sur un mode histoire pourquoi pas. Ça peut créer quelque chose de particulier et éventuellement d’intéressant. Par contre tenter d’en faire un bac à sable ludique avec des activités annexes à la GTA c’était mort d’avance les gars. Il y a des sauts uniques mais la maniabilité est pas top, des courses de taxi mais la circulation est infernale (et toute la police de la ville voudra votre mort au moindre feu grillé), des courses mais vu la densité de la circulation c’est à s’arracher les cheveux… Bref ça ne marche pas. En plus les activités secondaires sont hyper basiques, sans aucune inventivité, et si on peut pardonner ça lorsque le fun est présent, là c’est juste pas possible.
Un des reproches principaux qui avaient été faits à Driv3r c’était la structure archaïque de ses missions, et force est de constater que Reflections se sont quand même pas mal torché le cul avec ces reproches ! Oh certes, ça n’est pas aussi nul, mais on retrouve des missions trop dures, trop longues et avec des checkpoints trop espacés. Oh et puis on peut y aller du même reproche que pour les missions secondaires : la plupart des missions principales sont beaucoup trop basiques. Les 2/3 du temps il s’agit de se dépêcher d’aller à un endroit, puis de revenir avec des mecs armés aux fesses. L’histoire en elle-même ne casse pas trois pattes à un canard, mais je l’ai trouvé sympa à suivre quand même (enfin surtout dans sa seconde partie, The Kid jeune étant plutôt horripilant).
On en revient à ce simple constat : avant de mettre du contenu dans leur jeu ils auraient pu penser à le rendre fun. Là, avoir des courses bordéliques et injouables (l’IA ennemie est franchement atroce), des motos à la conduite désastreuses, des gunfight tout juste bofs, des sauts uniques abominables, bref du contenu poussif à foison, ben ça sert à rien.
Bref un 12/20 parce que j’ai su abandonner les missions annexes suffisamment tôt pour me contenter de suivre les aventures de The Kid, parce que sinon la note n’aurait fait que baisser...