Un metroidvania un peu banal, et aux persos bien laids

Je sais bien que je joue à ce Dust de nombreuses années après sa sortie, alors peut-être qu’il répond à des critères de mode appartenant au passé, mais qu’est-ce que les personnages sont laids ! Ce mélange d’influences manga et Looney Tunes mal digérées, qui flirte presque avec le Furry à ses pires moments, ça ne m’a vraiment pas plu... Et c’est dommage, parce que le reste du jeu s’en sort plutôt pas mal, avec des décors qui de temps en temps vous décrocheront un petit “Waouh c’est joli”.

Bon par contre ça fait très “jeu indé vieillot”, avec une résolution pas très élevée, un côté amateur assez prononcé, mais ça n’est pas forcément quelque chose qui me rebute.

Malheureusement, l’histoire est à peu près aussi ratée que les persos : elle est clichée, et est livrée via des dialogues tout aussi clichés. En plus lesdits dialogues sont assez souvent cringe, et votre compagnon, notamment, est horrible à écouter.

Niveau combats par contre, c’est assez fun : les coups ont de la patate, on s’amuse bien à taper des ennemis à la chaîne, et seuls ceux que vous envoyez au loin et qu’il vous faudra aller chercher risquent de vous barber.

Les zones sont sympas à explorer, même si le level design n’est pas forcément brillant, et le jeu vous donne des quêtes pour vous motiver, via des NPC moches, mais qui ont le mérite de faire vivre un peu le monde que vous explorez.

Le choix d’avoir un côté RPG très prononcé rend malheureusement les boss anecdotiques si vous explorez partout en combattant des ennemis à la pelle (c’est mon cas) : si vous êtes over-leveled, vous allez leur rouler dessus !

Et pour finir, le 100% si cher aux fans de metroidvania nécessite ici un backtracking un poil trop lent pour son propre bien. Quand on met des plombes à aller à tel ou tel endroit, ça donne moyennement envie d’explorer tout le jeu.

Bref Dust c’est typiquement un jeu ok-tier, qui se laisse traverser sans trop vous faire suer, mais qui ne surnage pas spécialement au-dessus de ses congénères.

14/20