On ne le dira jamais assez, mais il existe bel et bien des "jeux vidéo pétasses". Si, vous savez, ces atrocités qu'on maquille, qu'on habille bien, dont on vante sans cesse et partout les mérites, et qui se révèlent finalement être de belles et gargantuesques merdes vidéo-ludiques. Le produit d'Apple n'ayant pas pour vocation de fournir aux joueurs des graphismes HD dignes d'une console de salon, il a pourtant eu à accueillir un bon lot d'abominations dont nous taierons les noms. Question d'intérêt général, je suppose.
Néanmoins, et ce n'est que mon avis, l'iPod Touch et l'iPhone ne sont que des consoles portables en devenir, et à l'époque où j'ai commencé à jouer à Edge, les autres jeux disposant de meilleurs graphismes étaient tout simplement injouables. Ce qu'il me fallait, c'était simplement une application pour tuer le temps à l'arrêt de bus.
J'ai donc opté pour ce petit soft : Edge. Tout est simple dans ce jeu, à commencer par son propre nom. L'aspect dépouillé des cartes et des menus, la fraicheur des musiques et le concept abordable en quelques secondes pour n'importe qui en âge de se servir du produit forment un contraste formidable avec certaines grosses productions.
Edge est donc tout à fait naturel et ne cherche pas à entuber le joueur même si certains ont pu se plaindre d'une durée de vie soi-disant insuffisante. A mon sens, le rapport entre le temps que j'ai mis à finir toutes les cartes en S+ et l'argent fourni à l'Apple Store tend vers l'infini.
Et j'en ai encore mal aux doigts.